Les hautes plaines sétifiennes vivent, à l'instar des autres régions du pays, au rythme des mutations des cadres des différents secteurs. Ainsi, Abdelkader Taoui est le nouveau président de la cour de Sétif. Il remplace Mohamed Tighremt devant prendre les destinées de la cour de Batna. Le magistrat a été installé, lundi dernier, dans ses nouvelles fonctions par le secrétaire général du ministère de la Justice. Salim Saouli, procureur de la République, exercera les mêmes fonctions à El Harrach. M. Boukhari, son adjoint fera de même à Cheghoum Laïd (Mila). M. Goumri, président du tribunal par intérim, est, quant à lui, désigné à Béjaïa. D'autres magistrats ont été touchés par le dernier mouvement. L'on apprend qu'aucun magistrat exerçant au niveau de la cour et des cinq tribunaux implantés dans la région n'a fait l'objet d'une mesure disciplinaire. Par ailleurs, les secteurs de la jeunesse et des sports, de l'agriculture, des forêts, des affaires religieuses et de la Fonction publique ont changé de main. La daïra de Sétif demeure sans chef après la départ de M. Samoudi, promu secrétaire général de la wilaya de Ouargla. La Caisse nationale des assurances sociales (CNAS), après le limogeage de son directeur, attend sur des charbons ardents la confirmation de l'intérimaire ou la nomination d'un autre gestionnaire. La situation du directeur de la planification et de l'aménagement du territoire (DPAT), qui n'a, après des années d'exercice, toujours pas reçu son décret de nomination, demeure confuse. Notons, par ailleurs que certains, secteurs « stratégiques » se sont ces dernières années distingués par l'instabilité de leur encadrement.