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Production de détergents : L'ENAD en crise
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Publié dans El Watan le 27 - 06 - 2011

ENAD, l'entreprise nationale des produits d'entretien et de détergents est entrée en exploitation en 1987. Elle est devenue une société par actions depuis 1998.
Composée de plusieurs filiales de production, à savoir l'unité de Lakhdaria, Sodior (Saïda), SODER (Skikda), Aouinet (Tébessa), CHIMIKA (Alger) et le poumons de l'entreprise à savoir Sidet de Sour El Ghozlane. Cette dernière est en difficulté financière alors qu'elle jouait dans un passé récent un rôle très important dans l'économie locale et même nationale, d'autant plus qu'elle constitue une véritable entreprise pourvoyeuse d'emplois dans la région. S'étendant sur une superficie de 30 hectares, Sidet renferme plusieurs infrastructures industrielles alimentées par deux lignes électriques de haute tension de 30KVA. De plus, cette unité de production de détergents possède sa propre unité de chauffage et de refroidissement, qui permet le traitement des eaux usées avec aisance, et un réseau de sécurité et de prévention contre les éventuels incendies.
Cependant, Sidet traverse depuis deux ans une crise financière. Selon des sources au fait du dossier, les dettes de ce groupe industriel sont évaluées à plus de 400 milliards de centimes. Des partenaires avaient signé, il y a quelques années, des conventions avec ce groupe industriel qui, faut-il le préciser, coiffe l'ensembles des unités de production implantés au niveau national à l'image de SODIG (ex-Diprochim), une entreprise chargée de la distribution et de la vente des produits de l'ENAD. SODIG se trouve actuellement en situation de liquidation. Le liquidateur désigné a envoyé des correspondances aux responsables de l'ENAD et dans laquelle il mentionne les reconnaissances de dettes.
Un autre problème s'ajoute aux difficultés de l'entreprise. C'est celui relatif à la contrefaçon des produits phares de SIDET, comme le fameux Telj et Noour. Selon des informations, plus de 50 tonnes de produits contrefaits avaient été découverts dans le marché parallèle dans les villes d'Alger, Ouargla et Touggourt. Ces produits contrefaits, dont la maquette et les sacs sont identiques à l'emballage de l'ENAD, ont porté un grand préjudice à la filiale de production Sidet. Notons que la direction de l'ENAD a déposé plainte contre x mais, à ce jour, aucune suite n'a été donnée sur cette affaire de moins mystérieuse. Ainsi, la contrefaçon qui touche les produits de cette entreprise a engendré aussi des pertes énormes. Cette situation s'est répercutée sur la production. Celle-ci est passée de 100 tonnes par jour à seulement 3 tonnes par jour. De plus, le groupe est frappé par un découvert bancaire qui perdure depuis le début des années 2000.
Une situation qui a engendré des pertes considérables pour le groupe industriel ENAD. Un autre problème accentue la déliquescente situation de cette entreprise, c'est celui qui a trait aux mouvements de protestation à répétition enregistrés à son niveau. La situation délicate dans laquelle se trouve ce complexe a contraint les ex responsables à réduire le nombre d'ouvriers. Ainsi, il y a presque une année, la direction de l'ENAD avait procédé au licenciement de quelques 522 travailleurs, recrutés en tant que contractuels. Ces derniers, qui ne cessent d'exiger leur réintégration dans leurs postes respectifs, continuent d'occuper «illégalement» les locaux de la direction générale de l'ENAD, et ce, depuis le 13 mars dernier. Devant l'incapacité et le laisser aller des pouvoirs publics, l'administration de l'ENAD s'est vue délocalisée de son siège vers le complexe industriel de Sidet. Au début de la semaine écoulée, les mêmes contestataires sont revenus à la charge en s'appropriant des locaux de la filiale de production.
Cette action a engendré l'arrêt de production. Pour les responsables de l'entreprise, ces licenciements des travailleurs sont justifiés par «Les difficultés financières de l'entreprise qui n'arrive même pas à assurer les salaires des travailleurs en poste». D'ailleurs, les employés n'ont pas perçu leurs salaires, et ce, depuis des mois. Et pour atténuer un tant soit peu la colère ouvrière, l'actuel directeur général, Tahar Khaldi en l'occurrence, a précisé, à plusieurs reprises dans ses déclarations faites à la presse locale, qu'il avait soumis un dossier d'assainissement aux pouvoirs publics. Ce dossier comporte l'effacement des dettes et un autre projet d'investissement. Le montant souhaité par la direction de l'ENAD est de l'ordre de 986 millions de dinars.


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