Depuis une année, le secteur des travaux publics dans la wilaya de Tipaza a enregistré sur le terrain une percée, qui augure un avenir prometteur en faveur d'un développement économique équilibré dans la wilaya de Tipaza. Les responsables se sont attelés à dépoussiérer un certain nombre de dossiers, qui ont permis de booster enfin ce secteur stratégique vers des horizons meilleurs. La satisfaction de M. Ghoul, lors de ses visites successives aux multiples sites du territoire de la wilaya de Tipaza, illustre l'intérêt que portent enfin aujourd'hui les représentants de l'Etat à la réalisation des nouveaux axes routiers et aux infrastructures portuaires de ce territoire du bassin méditerranéen, après avoir été délaissés durant des décennies. Il est vrai, aussi, que ce secteur vient de bénéficier d'enveloppes financières très importantes. L'appel est lancé aux entreprises étrangères sérieuses pour concrétiser l'ambitieux programme du secteur des travaux publics défini par la tutelle. Le réseau routier de la wilaya de Tipaza est constitué de 246 km de routes nationales et de 265 km de chemins de wilaya. La région ouest de la wilaya de Tipaza est très défavorisée, car en matière de routes, le déficit est criant. Compte tenu des faibles ressources dont dispose la wilaya, mais en raison du coût élevé de la réalisation, actuellement des routes au sein des reliefs abrupts de cette région sous-développée, la solution pour permettre de désenclaver les nombreuses agglomérations rurales, d'une part, et densifier les voies de communication,d'autre part, réside dans l'aménagement des chemins agricoles déjà existants. Théoriquement, les besoins annuels pour l'entretien des réseaux de RN et CW sont estimés à 300 millions de dinars. Ce besoin est rarement satisfait. Pour l'année 2005, selon nos sources, une enveloppe d'un montant de 500 millions de dinars a été accordée à la wilaya de Tipaza, au titre de la première tranche consacrée à l'entretien de 8 CW. La stratégie de développement du secteur des TP en matière de réseau routier s'articule autour de deux objectifs prioritaires. Il s'agit de la réalisation au plus tard, avant la fin du premier trimestre 2009, de la voie express qui reliera Mazafran à Cherchell. Le coût du projet de cet axe routier de 75 km s'élève à 15 milliards de dinars. Le choix a été porté sur un groupement d'entreprises dotées de moyens humains et matériels pour le respect des délais des travaux dans les différents ateliers. Les responsables des entreprises et de la wilaya de Tipaza s'engagent à livrer déjà la chaussée nord d'un tronçon de la voie express qui relie le pont de Mazafran à Khemisti (14,2 km) vers la fin du mois de mai 2006, et éventuellement livrer la chaussée nord du tronçon de la voie express qui reliera Khemisti à Nador (33,5 km) vers la fin du mois de décembre 2006. Quant au troisième et dernier tronçon de cette voie express qui relie Nador à Cherchell (27,3 km), son étude est en voie de finition. L'opération inhérente à l'entretien des CW a été entamée. Elle est relative au montant de l'enveloppe allouée (5 millions de dinars). Le département ministériel de Ghoul a promis 11 maisons cantonnières pour la wilaya de Tipaza. Seulement 3 projets sont en cours de réalisation (Aghbal-Koléa-Bou Ismaïl) et 2 projet en étude. Les responsables comptent doter les daïras de Damous, Sidi Amar et Hadjout de maisons cantonnières en raison surtout de la concentration des CW au niveau des zones rurales de ces daïras qui relient la wilaya de Aïn Defla à celle de Tipaza. Jusqu'à 2004, l'aménagement du CW 109 était considéré par les gestionnaires de Tipaza comme étant un axe routier d'une importance insignifiante, bien qu'il relie Tipaza à Cherchell par la corniche du Chenoua, d'une distance de 24,6 km. En fin de ce mois en cours, il vient d'être totalement rénové. Le coût de ce projet achevé s'élève à 100 millions de dinars. Cette région est très fréquentée durant la saison estivale. A la suite de l'aménagement de son unique voie de communication, les citoyens de la corniche du Chenoua affichent un espoir quant au développement de l'artisanat et du tourisme dans cette zone. Néanmoins, le réveil des autres secteurs au niveau de ce magnifique site est attendu, notamment en matière d'AEP, d'assainissement, de télécommunications, d'artisanat, d'agriculture et de transport. 12 opérateurs étrangers issus de six pays, en plus des entreprises algériennes (France, Italie, Croatie, Portugal, Turquie et Maroc) viennent de retirer les cahiers des charges pour la réalisation d'un port de pêche à Gouraya et l'aménagement des ports de Cherchell et de Tipaza. La livraison de ces projets est prévue pour 2009. L'Etat vient d'allouer une autorisation des programmes (AP) globale pour ces opérations dans le chapitre des infrastructures portuaires avoisinant 4,3 milliards de dinars. Actuellement, la direction de la pêche de la wilaya de Tipaza fait part de la saturation des ports de pêche. La flottille de la wilaya se compose de 56 chalutiers, 108 sardiniers et 255 petits métiers pour une production halieutique qui atteint annuellement 9,5 t, avec un taux de 94% de cette production qui est constituée de poisson bleu. La relance du secteur des TP dans la wilaya de Tipaza a enregistré des résultats positifs au niveau de certaines zones reculées rurales, notamment dans la partie ouest. En revanche, cet ambitieux programme exige une présence et un suivi permanents au niveau des différents chantiers pour le respect des délais. L'expérience vécue durant l'exercice écoulé démontre que la mobilisation doit être collective et franche pour arriver à un résultat. Certains citoyens, à la limite de l'égoïsme et trop pressés pour en finir avec les routes et les rues dégradées, ne semblent pas du tout afficher leur satisfaction quant à l'évolution qualitative globale de certains axes qu'ils empruntent quotidiennement. Selon les responsables du secteur, le problème ne se pose pas en matière de finance, mais la réalisation des multiples chantiers devra répondre à une chronologie de tâches, liée à son tour à un délai inévitable. Bien entendu, cela exige un temps pour satisfaire l'ensemble des préoccupations des citoyens et des opérateurs économiques.Enfin, il y a lieu de mentionner que la DTP de la wilaya de Tipaza emploie un jeune individu (énergumène), qui ne se gêne pas de « balancer » des mots, pas du tout à la hauteur du « SMIG » de l'accueil des citoyens au niveau d'une administration publique. Une fois de plus, le journaliste qui cherche à rencontrer le responsable de la wilaya du secteur des TP subit le traitement d'un videur de cabaret. Ce commis de l'Etat avec ses « œillères », qui bénéficie certainement de l'immunité, se permet tout, se fiche de ce qu'il « crache » de sa bouche. La quête de l'information au milieu des incultes est laborieuse pour le journaliste dans ces conditions polluées. Une fois de plus, il aura fallu utiliser le téléphone portable pour surmonter l'obstacle, car l'appariteur avait juré par tous ses dieux ce jour-là, qui n'est pas consacré à la réception des citoyens, de nous interdire l'accès au DTP de la wilaya de Tipaza.