Ouled Fayet : Transporteurs indélicats Les usagers de la ligne reliant Ouled Fayet à Chéraga se plaignent du diktat de certains transporteurs indélicats. Ces derniers n'hésitent pas à passer plus de 30 minutes dans les arrêts, au grand dam des citoyens qui se morfondent, impuissants sur leurs sièges. En plus du premier arrêt, souvent, «de pas moins de 20 minutes» observé au niveau de la station urbaine de la commune d'Ouled Fayet, les transporteurs n'hésitent pas à passer plus de 15 minutes au niveau de l'arrêt de la cité AADL. «Les conducteurs ne décident de démarrer qu'une fois le bus plein à craquer», raconte un citoyen. Selon lui, les transporteurs «font exprès de jouer avec les nerfs de leurs clients». «A la cité AADL, ils refusent de démarrer même s'il n'y a personne ; à l'avenir, les receveurs n'hésiteront pas à aller chercher les voyageurs chez eux», ironise un père de famille. Avant-hier, plusieurs usagers, importunés par l'arrêt prolongé du conducteur, sont descendus du bus en guise de protestation. Devant la colère justifiée des clients, le conducteur a mis son engin en branle de crainte que tout le monde ne quitte le bus. Mais rien ne laisse croire que les transporteurs changeront leurs habitudes, en l'absence des services de contrôle censés protéger les usagers et veiller à l'application de la réglementation.
Effondrement d'un balcon à la rue Hassiba Ben Bouali : Une femme grièvement blessée Une femme a été blessée, hier matin, à la Rue Hassiba Ben Bouali, dans la commune de Sidi M'hamed, à la suite de l'effondrement partiel d'un balcon. L'incident s'est produit alors que la rue était pleine de monde, a-t-on appris de sources oculaires. La victime a été évacuée en urgence à l'hôpital. On croit savoir que ses blessures sont «assez graves». Des citoyens ont exprimé leur grogne et leur indignation, d'autant que les effondrements de balcons sont quasi permanents au niveau de la capitale. Hormis les travaux de réhabilitation des façades des immeubles engagés au niveau de la commune d'Alger-Centre, des bâtiments, dans bien d'autres communes, restent abandonnés et présentent, ainsi, un sérieux danger pour les piétons.