L'autre opéra magistral donné est La clémence de Titus, l'avant-dernier opéra écrit par un Mozart à l'apogée de son art. Les arias y sont parmi les plus beaux, et aussi les plus mal connus du répertoire lyrique. Sans compter que la chanteuse d'origine algérienne, Amel Brahim-Djelloul, chante l'un des rôles vedettes, celui de Servilia, qu'elle interprète avec son timbre de voix unique. L'an dernier, on l'avait applaudie à quelques kilomètres de là, à Orange dans Mireille du compositeur français Gounod. La soprano, dont le nom brille désormais au fronton de tous les opéras du monde, a débuté son apprentissage musical par l'étude du violon et elle avait commencé le chant en 1995 à Alger. Elle s'adonne aussi à un remarquable travail sur la musique andalouse. Joli parcours et une belle réussite à saluer !