Depuis son installation en 1998 à Paris, la soprano Amel Brahim-Djelloul a fait du chemin dans le chant lyrique. Au fil des ans, la cantatrice algérienne gravit les échelons avant de s'affirmer dans des rôles phares d'un répertoire universel, à travers lequel elle fait preuve d'une grande théâtralité et d'une remarquable diction. Depuis son installation en 1998 à Paris, la soprano Amel Brahim-Djelloul a fait du chemin dans le chant lyrique. Au fil des ans, la cantatrice algérienne gravit les échelons avant de s'affirmer dans des rôles phares d'un répertoire universel, à travers lequel elle fait preuve d'une grande théâtralité et d'une remarquable diction. Après avoir enregistré en avril 2007 son premier CD intitulé ‘'Les 1001 nuits'' dont la poésie se veut à consonance orientale, la talentueuse soprano Amel Brahim-Djelloul vient de mettre dans les bacs son deuxième CD sous le titre de ‘'Amel chante la Méditerranée, souvenirs d'Al Andalus''. Ce nouveau produit, édité chez Ame Son, propose un magnifique voyage en Méditerranée entre les différents styles de musiques du Maghreb et du Levant issues de l'âge d'or de la musique d'Andalousie (Al-Andalus) après que les juifs et les arabo-musulmans eurent été chassés à partir du XIIe siècle. Les pièces adaptées par le violoniste et musicologue Rachid Brahim-Djelloul (frère de la cantatrice), sont interprétées par Amel Brahim-Djelloul et les meilleurs musiciens traditionnels formant l'ensemble Amedyez, à savoir Rachid Brahim-Djelloul (violon, chant et direction), Noureddine Aliane (‘ud, guitare et chant), Dahmane Khalfa (percussion), Sofia Djemai (mandoline) et Mohammed Maakni (guitare). Les nouveaux morceaux sont composés de quatre suites musicales consacrées aux musiques arabo-andalouses puisées du Maghreb, des mélodies qui enchaînent avec des airs de musique séfarade de Salonique et autres airs turcs ... L'une de ces suites est consacrée au compositeur et ethnomusicologue français d'origine espagnole, Francisco Salvador-Daniel (1831-1871) et des mélodies extraites de son album des chansons arabes, mauresques et kabyles adaptées pour ensemble traditionnel (Rachid Brahim-Djelloul). L'auditeur peut découvrir également dans la compilation deux mélodies kabyles d'Idir : Amdeyez (Le chant du poète) et Ay al xir inu (Tendresse). Une grande partie du programme de ce disque sera donnée par Amel Brahim-Djelloul et l'ensemble Amedyez, sous la direction artistique de Rachid Brahim-Djelloul, le jeudi 4 décembre 2008 à 12h30 au Petit Palais à Paris (concerts radio France). Nommée parmi 20 candidats pour le trophée des 14e Victoires de la musique du chant classique dans la catégorie des interprètes lyriques (2006), la native de la ville d'Alger – originaire de Méliana –, est considérée comme l'une des chanteuses les plus prometteuses de sa génération. Elle a débuté son apprentissage musical par l'étude du violon, avant d'entamer des cours de chant à Alger, dans la classe de Abdelhamid Belferouni. C'est Noëlle Barker qui lui conseille de venir à Paris pour parfaire son apprentissage. Elle poursuit ainsi sa formation à l'Ecole Nationale de Musique de Montreuil auprès de Frantz Petri, puis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris auprès de Peggy Bouveret et de Malcolm Walker, avec qui elle travaille depuis. Elle sort diplômée du Conservatoire en juin 2003. ‘'C'est le fruit de beaucoup de travail que j'ai consenti au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (CNSMDP) où j'ai affiné mes cordes vocales'', nous dit-elle, à l'occasion de sa prestation donnée à Alger en 2006. Résolue à se frayer une place dans le monde professionnel, Amel Brahim Djelloum a dû se surpasser pour gagner l'estime de ses professeurs. Elle se fait remarquer par René Jacobs, très connu dans le milieu artistique, qui lui confia le rôle au Festival de Musique d'Innsbruck en Autriche dans une nouvelle production du Giulio Cesare de Sartorio dirigée par Attilio Cremonesi, puis dans celui de Valletto et Amore dans la nouvelle production du ‘'Couronnement de Poppée''. En lice pour le trophée, la soprano algérienne voit dans cette sélection dans la catégorie du chant lyrique aux côtés du ténor Sébastien Droy et du baryton Jean-Luc Ballestra, une grande reconnaissance pour le parcours qu'elle a réalisé. ‘'C'est un grand honneur pour moi, en tant qu'Algérienne d'être nommée pour les Victoires de la Musique Classique'', résume-t-elle. Amel Brahim-Djelloul commence très tôt à aborder les rôles phares de son répertoire. En 2002, elle fait ses débuts en Pamina dans Zauberflöte de Mozart avec l'Orchestre National d'Ile-de-France dirigée par Alain Altinoglu, avant de se produire sur les scènes les plus prestigieuses du monde telles que la Cité de la Musique à Paris, le Barbican de Londres, le Grand Théâtre de Genève, le Grand Auditorium de Madrid ou le Lincoln Center de New-York. En juillet 2005, elle participe au Festival International d'Art Lyrique d'Aix-en-Provence dans une nouvelle production de La Clemenza di Tito (Servilia). Cette année, la soprano était la marraine du festival ‘'Les Nuits d'été'' qui a consacré deux nuits à Offenbach, aux arias et à la musique vocale de chambre (2 et 9 août dernier). F. B-H. Après avoir enregistré en avril 2007 son premier CD intitulé ‘'Les 1001 nuits'' dont la poésie se veut à consonance orientale, la talentueuse soprano Amel Brahim-Djelloul vient de mettre dans les bacs son deuxième CD sous le titre de ‘'Amel chante la Méditerranée, souvenirs d'Al Andalus''. Ce nouveau produit, édité chez Ame Son, propose un magnifique voyage en Méditerranée entre les différents styles de musiques du Maghreb et du Levant issues de l'âge d'or de la musique d'Andalousie (Al-Andalus) après que les juifs et les arabo-musulmans eurent été chassés à partir du XIIe siècle. Les pièces adaptées par le violoniste et musicologue Rachid Brahim-Djelloul (frère de la cantatrice), sont interprétées par Amel Brahim-Djelloul et les meilleurs musiciens traditionnels formant l'ensemble Amedyez, à savoir Rachid Brahim-Djelloul (violon, chant et direction), Noureddine Aliane (‘ud, guitare et chant), Dahmane Khalfa (percussion), Sofia Djemai (mandoline) et Mohammed Maakni (guitare). Les nouveaux morceaux sont composés de quatre suites musicales consacrées aux musiques arabo-andalouses puisées du Maghreb, des mélodies qui enchaînent avec des airs de musique séfarade de Salonique et autres airs turcs ... L'une de ces suites est consacrée au compositeur et ethnomusicologue français d'origine espagnole, Francisco Salvador-Daniel (1831-1871) et des mélodies extraites de son album des chansons arabes, mauresques et kabyles adaptées pour ensemble traditionnel (Rachid Brahim-Djelloul). L'auditeur peut découvrir également dans la compilation deux mélodies kabyles d'Idir : Amdeyez (Le chant du poète) et Ay al xir inu (Tendresse). Une grande partie du programme de ce disque sera donnée par Amel Brahim-Djelloul et l'ensemble Amedyez, sous la direction artistique de Rachid Brahim-Djelloul, le jeudi 4 décembre 2008 à 12h30 au Petit Palais à Paris (concerts radio France). Nommée parmi 20 candidats pour le trophée des 14e Victoires de la musique du chant classique dans la catégorie des interprètes lyriques (2006), la native de la ville d'Alger – originaire de Méliana –, est considérée comme l'une des chanteuses les plus prometteuses de sa génération. Elle a débuté son apprentissage musical par l'étude du violon, avant d'entamer des cours de chant à Alger, dans la classe de Abdelhamid Belferouni. C'est Noëlle Barker qui lui conseille de venir à Paris pour parfaire son apprentissage. Elle poursuit ainsi sa formation à l'Ecole Nationale de Musique de Montreuil auprès de Frantz Petri, puis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris auprès de Peggy Bouveret et de Malcolm Walker, avec qui elle travaille depuis. Elle sort diplômée du Conservatoire en juin 2003. ‘'C'est le fruit de beaucoup de travail que j'ai consenti au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (CNSMDP) où j'ai affiné mes cordes vocales'', nous dit-elle, à l'occasion de sa prestation donnée à Alger en 2006. Résolue à se frayer une place dans le monde professionnel, Amel Brahim Djelloum a dû se surpasser pour gagner l'estime de ses professeurs. Elle se fait remarquer par René Jacobs, très connu dans le milieu artistique, qui lui confia le rôle au Festival de Musique d'Innsbruck en Autriche dans une nouvelle production du Giulio Cesare de Sartorio dirigée par Attilio Cremonesi, puis dans celui de Valletto et Amore dans la nouvelle production du ‘'Couronnement de Poppée''. En lice pour le trophée, la soprano algérienne voit dans cette sélection dans la catégorie du chant lyrique aux côtés du ténor Sébastien Droy et du baryton Jean-Luc Ballestra, une grande reconnaissance pour le parcours qu'elle a réalisé. ‘'C'est un grand honneur pour moi, en tant qu'Algérienne d'être nommée pour les Victoires de la Musique Classique'', résume-t-elle. Amel Brahim-Djelloul commence très tôt à aborder les rôles phares de son répertoire. En 2002, elle fait ses débuts en Pamina dans Zauberflöte de Mozart avec l'Orchestre National d'Ile-de-France dirigée par Alain Altinoglu, avant de se produire sur les scènes les plus prestigieuses du monde telles que la Cité de la Musique à Paris, le Barbican de Londres, le Grand Théâtre de Genève, le Grand Auditorium de Madrid ou le Lincoln Center de New-York. En juillet 2005, elle participe au Festival International d'Art Lyrique d'Aix-en-Provence dans une nouvelle production de La Clemenza di Tito (Servilia). Cette année, la soprano était la marraine du festival ‘'Les Nuits d'été'' qui a consacré deux nuits à Offenbach, aux arias et à la musique vocale de chambre (2 et 9 août dernier). F. B-H.