Amel Brahim-Djelloul Nommée révélation lyrique de l'année aux Victoires de la musique classique 2007 sort son premier opus intitulé «Les Mille et une nuits». Amel Brahim-Djelloul Nommée révélation lyrique de l'année aux Victoires de la musique classique 2007 sort son premier opus intitulé «Les Mille et une nuits». Les soprani algériens ne courent pas les opéras… Elles se comptent sur les doigts d'une seule main, et rares sont les concerts classiques donnés en Algérie où elles sont sollicitées. Si Faïrouz Oudjida est considérée comme une récipiendaire dans le monde du chant lyrique, Amel Brahim-Djelloul, quant à elle, s'illustre dans les prestigieux opéras d'Europe. Nommée révélation lyrique de l'année aux Victoires de la musique classique 2007, la cantatrice sort son premier opus intitulé ''les Mille et une nuits''(*) dont les mélodies sont à connotation orientale. Un produit qui, depuis deux semaines, est dans les bacs à Alger. Lors de sa tournée en mars dernier en Algérie, la soprano Amel Brahim-Djelloul, accompagnée du baryton Malcolm Walker et de la pianiste Catherine Daiprès, avait fait montre d'un grand talent de musicalité devant les publics algérois, annabi et oranais. Une assistance qui a particulièrement apprécié son aisance stylistique, sa remarquable diction, sa tessiture élevée et la couleur ensoleillée de son timbre. Le contenu de son CD ''les Mille et une nuits'', dont la mesure est donnée par la pianiste Anne Le Bozec, offre un magnifique et original programme aux férus de la musique lyrique, regroupant quatre cycles de mélodies très rarement interprétées et enregistrées ; des œuvres que des compositeurs européens de la première moitié du XXe siècle ont empruntées de poèmes d'inspirations oriento-persane, hindoue et arabe . Fière de ses origines, soucieuse de les défendre, Amel Brahim-Djelloul a souhaité élaborer le programme de son premier CD édité par Ame Son sur le thème des ''1001 nuits'', qui lui est cher. Après avoir fait ses débuts en jouant au violon au Conservatoire d'Alger, la jeune Amel Brahim-Djelloul —native d'Alger et originaire du Mont du Zaccar (Meliana)—, poursuit ses études à l'ENS de Kouba où elle obtint avec brio sa licence d'enseignement en musique. Propulsée par le Professeur, M. Abdelhamid Belferouni, qui lui insuffle une vitalité dans le chant, grâce à son ''matériel vocal'', elle poursuit en 2000 ses études de chant auprès de Frantz Petri à l'ENM de Montreuil avant d'accéder au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris dans la classe de chant de Peggy Bouveret et Malcolm Walker, où elle suit des cours du répertoire baroque. La transition de l'enseignement au métier s'opère vite. Le monde du spectacle s'ouvre devant elle. Elle donne des récitals à Paris en interprétant des cycles de lieder (recueil de chansons) et mélodies des compositeurs Antonin Dvorak, Francis Poulenc, Duparc, Schubert, Shumann. En 2001, Amel Brahim-Djelloul est invitée à fouler , pour la première fois, les planches du TNA Mohieddine-Bachtarzi, où elle abordera le répertoire de Francisco Salvador-Daniel (1830-1871) qui a très tôt observé les analogies entre la musique andalouse et le chant grégorien. Un spectacle qui fait dialoguer les deux traditions dans un cycle réunissant les instruments des deux cultures. Pas de répit pour Amel qui participe au chef-d'œuvre lyrique du XVIIe siècle de Monteverdi ''le Couronnement de Poppée'' ou le rôle qu'elle campe dans l'œuvre ''la Clémence de Titus'' de Mozart. «Un compositeur que je considère comme idéal, comme le plus exigeant» , confie-t-elle. Ses cordes vocales sont, dès lors, mises à rude contribution à travers les opéras des grandes villes du monde où elle se produit : Bruxelles, Berlin, Washington, New York, Londres, Genève... A 32 ans, la chanteuse lyrique a ouvert l'année 2007, en animant nombre de récitals et de concerts avec, notamment le rôle ''Despina'' dans ''Così fan tutte'' et ''les Noces de Figaro'' de Mozart à l'Opéra de Lausanne où elle a campé le personnage de Suzanne. Le 26 du mois en cours, la chanteuse lyrique donnera un spectacle de musique arabo-andalouse conçu par son frère Rachid dans le théâtre les Bouffes du Nord (Paris). Pour l'année 2008, le programme de la cantatrice est ficelé jusqu'à mai. Elle se prépare actuellement pour prendre part à trois concerts dans le Théâtre du Chatelet en janvier 2008, puis à l'opéra de Nice dans le rôle de Adina dans ''Elixir d'amour'', suivi d'une autre prestation avec l'Orchestre national de France en mai prochain sur la scène du Théâtre des Champs-Elysées. (*) Le CD est disponible à la Librairie des arts et des lettres, située à Hydra et la Librairie Kalimate (27, BD Victor-Hugo-Alger) Les soprani algériens ne courent pas les opéras… Elles se comptent sur les doigts d'une seule main, et rares sont les concerts classiques donnés en Algérie où elles sont sollicitées. Si Faïrouz Oudjida est considérée comme une récipiendaire dans le monde du chant lyrique, Amel Brahim-Djelloul, quant à elle, s'illustre dans les prestigieux opéras d'Europe. Nommée révélation lyrique de l'année aux Victoires de la musique classique 2007, la cantatrice sort son premier opus intitulé ''les Mille et une nuits''(*) dont les mélodies sont à connotation orientale. Un produit qui, depuis deux semaines, est dans les bacs à Alger. Lors de sa tournée en mars dernier en Algérie, la soprano Amel Brahim-Djelloul, accompagnée du baryton Malcolm Walker et de la pianiste Catherine Daiprès, avait fait montre d'un grand talent de musicalité devant les publics algérois, annabi et oranais. Une assistance qui a particulièrement apprécié son aisance stylistique, sa remarquable diction, sa tessiture élevée et la couleur ensoleillée de son timbre. Le contenu de son CD ''les Mille et une nuits'', dont la mesure est donnée par la pianiste Anne Le Bozec, offre un magnifique et original programme aux férus de la musique lyrique, regroupant quatre cycles de mélodies très rarement interprétées et enregistrées ; des œuvres que des compositeurs européens de la première moitié du XXe siècle ont empruntées de poèmes d'inspirations oriento-persane, hindoue et arabe . Fière de ses origines, soucieuse de les défendre, Amel Brahim-Djelloul a souhaité élaborer le programme de son premier CD édité par Ame Son sur le thème des ''1001 nuits'', qui lui est cher. Après avoir fait ses débuts en jouant au violon au Conservatoire d'Alger, la jeune Amel Brahim-Djelloul —native d'Alger et originaire du Mont du Zaccar (Meliana)—, poursuit ses études à l'ENS de Kouba où elle obtint avec brio sa licence d'enseignement en musique. Propulsée par le Professeur, M. Abdelhamid Belferouni, qui lui insuffle une vitalité dans le chant, grâce à son ''matériel vocal'', elle poursuit en 2000 ses études de chant auprès de Frantz Petri à l'ENM de Montreuil avant d'accéder au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris dans la classe de chant de Peggy Bouveret et Malcolm Walker, où elle suit des cours du répertoire baroque. La transition de l'enseignement au métier s'opère vite. Le monde du spectacle s'ouvre devant elle. Elle donne des récitals à Paris en interprétant des cycles de lieder (recueil de chansons) et mélodies des compositeurs Antonin Dvorak, Francis Poulenc, Duparc, Schubert, Shumann. En 2001, Amel Brahim-Djelloul est invitée à fouler , pour la première fois, les planches du TNA Mohieddine-Bachtarzi, où elle abordera le répertoire de Francisco Salvador-Daniel (1830-1871) qui a très tôt observé les analogies entre la musique andalouse et le chant grégorien. Un spectacle qui fait dialoguer les deux traditions dans un cycle réunissant les instruments des deux cultures. Pas de répit pour Amel qui participe au chef-d'œuvre lyrique du XVIIe siècle de Monteverdi ''le Couronnement de Poppée'' ou le rôle qu'elle campe dans l'œuvre ''la Clémence de Titus'' de Mozart. «Un compositeur que je considère comme idéal, comme le plus exigeant» , confie-t-elle. Ses cordes vocales sont, dès lors, mises à rude contribution à travers les opéras des grandes villes du monde où elle se produit : Bruxelles, Berlin, Washington, New York, Londres, Genève... A 32 ans, la chanteuse lyrique a ouvert l'année 2007, en animant nombre de récitals et de concerts avec, notamment le rôle ''Despina'' dans ''Così fan tutte'' et ''les Noces de Figaro'' de Mozart à l'Opéra de Lausanne où elle a campé le personnage de Suzanne. Le 26 du mois en cours, la chanteuse lyrique donnera un spectacle de musique arabo-andalouse conçu par son frère Rachid dans le théâtre les Bouffes du Nord (Paris). Pour l'année 2008, le programme de la cantatrice est ficelé jusqu'à mai. Elle se prépare actuellement pour prendre part à trois concerts dans le Théâtre du Chatelet en janvier 2008, puis à l'opéra de Nice dans le rôle de Adina dans ''Elixir d'amour'', suivi d'une autre prestation avec l'Orchestre national de France en mai prochain sur la scène du Théâtre des Champs-Elysées. (*) Le CD est disponible à la Librairie des arts et des lettres, située à Hydra et la Librairie Kalimate (27, BD Victor-Hugo-Alger)
