Les habitants des 50 logements LSP dans la commune de Aïn Kermès, 65 km au sud-est du chef-lieu de wilaya de Tiaret, n'en reviennent toujours pas de la grave désillusion qu'ils ont vécue à leurs corps défendant du fait d'un impair des services de Sonelgaz (agence de Frenda). Jeudi 14 juillet, aux environs de 17 heures, le gaz arrive enfin, dans la joie et la délivrance chez 17 locataires et puis deux heures plus tard, c'est la coupure nette et sans aucune explication. Dépités et ainsi pris en otages, les citoyens concernés, pour la plupart des militaires et des fonctionnaires de l'Etat, se sont dirigés vers les services Sonelgaz Frenda pour se voir expliquer que «le problème subsiste dans la dette détenue auprès de la DUC par Sonelgaz et s'élevant à 5 milliards de centimes». Les souscripteurs de ces logements, type LSP (logement social participatif) au nombre de 50 avaient auparavant honoré les clauses du contrat et même le promoteur «Wafaa» aurait accompli le sien. Le hic dans l'histoire c'est que ces résidents venaient de changer jusqu'aux becs de sortie du gaz, changés du butane vers le gaz de ville pour se voir floués. Une situation cocasse et qui prend les contours d'un feuilleton de mauvais goût qui a fait réagir les plaignants dans une déclaration à «El Watan». Nos interlocuteurs disent «ne pas comprendre si les autorités en sont conscients de la gravité de la situation» et bien plus si «elles sont au courant de ce comportement pour le moins scandaleux, quand bien même ceux qui l'instiguent voudraient le frapper du sceau du commercial».