Les élèves du cycle secondaire, résidant dans la zone périphérique sud-ouest de la ville de Sidi Bel Abbès, devront patienter encore pour voir leur lycée enfin ouvrir ses portes. Accusant un retard inexplicable, le projet, qui a été financé par un fonds saoudien, semble décidément traîner en longueur au grand dam des élèves et de leurs parents. Visiblement excédé par un tel retard, M. Redouane Kheddam, directeur de l'Education de Sidi Bel Abbès, avait suggéré, lors d'une précédente réunion d'évaluation, la mise en place d'une commission polyvalente (DLEP, éducation, DUCH, etc.) qui aura précisément pour tâche d'assurer, en priorité, le suivi des conditions de réalisation des projets scolaires jusqu'à leur livraison dans les délais requis. En attendant un hypothétique achèvement dudit projet, les élèves seront contraints, dès septembre prochain, de suivre leurs cours aux lycées Ennadjah, El Haoues et Drâa Fatima. Une solution qui n'est pas sans impliquer d'éventuelles surcharges dans les salles de classe.