La livraison des équipements médicaux commandés auprès d'un fournisseur espagnol est bloquée par des contraintes d'ordre administratif. La mise en service du nouvel hôpital de 240 lits au chef-lieu de wilaya reste largement tributaire de l'équipement de ses différents services de soins, a-t-on appris de sources proches du dossier. Or, cette opération butte sur des contraintes d'ordre administratif ayant bloqué, voire compromis, la livraison des équipements médicaux commandés auprès d'un fournisseur espagnol. Celui-ci a, selon nos sources, exigé l'actualisation des prix après les lenteurs constatées dans le traitement et l'approbation du marché y afférent au niveau de la commission concernée. Le problème a été récemment porté à la connaissance du ministre de la Santé, lors de la visite qu'il a effectuée sur les lieux, en présence des autorités locales. Un marché à l'étude Il a promis de soumettre ce cas au Premier Ministre pour un traitement rapide du dossier par la commission nationale des marchés. Aux dernières nouvelles, le marché est toujours à l'étude au niveau des services compétents et l'on s'achemine probablement vers l'une des deux solutions envisageables, à savoir l'actualisation des prix, comme demandé par le fournisseur espagnol, ou le lancement d'un nouvel appel d'offres international. Il est évident que cette démarche va encore retarder la réception de cette infrastructure en dur, la première du genre à être construite à Chlef après le séisme de 1980. Cette dernière, faut-il le rappeler, devait non seulement remplacer les deux hôpitaux en préfabriqué au siège de la wilaya, mais aussi améliorer les conditions de prise en charge des malades de la région.