La couverture médicale et sanitaire des insuffisants rénaux d'Adrar vient de connaître une remarquable amélioration avec le nouvel aménagement qu'a connu le centre hémodialyse du secteur sanitaire et aussi par l'acquisition de trois nouveaux générateurs et d'une deuxième station d'épuration d'eau de grande capacité. Cette nouvelle dotation porte à 12 le nombre total de reins artificiels, disponibles et fonctionnels pour la prise en charge de 42 malades dont 30% de femmes et 4 enfants, ce qui offre une meilleure prestation à cette frange de malades, avec une moyenne de deux personnes par machine. Cette infrastructure vient de se faire une peau neuve avec l'extension de son service par une salle de 80 m2, dotée de la climatisation, de la literie, des postes de TV branchés sur satellite et de quatre générateurs réservés pour le traitement des femmes qui, jusque là, partageaient la même salle que les hommes. Si les conditions sanitaires se sont perfectionnées, les conditions sociales, cependant, demeurent déplorables avec en sus, l'indigence de la majorité de ces malades qui ne facilite guère la tâche. Une lettre de M. Bekri, président de l'association Amal des insuffisants rénaux, a été adressée au premier responsable de la wilaya, dans laquelle il sollicite une intervention. Cependant, il en ressort que cette association rencontre plus de difficultés d'ordre sociales que médicales, à savoir, d'une part, la réalisation de trois centres d'hémodialyses (Adrar, Timimoun et Réggane) avec une trentaine de générateurs, encadrés par un personnel médical et paramédical qualifié et de l'autre, par la couverture sociale et l'accès gratuit aux médicaments. Mais, nous noterons que ces efforts ne resteront louables que s'ils sont soutenus par une action planifiée, impliquant tous les acteurs sociaux telle que la direction de l'Action Sociale qui semble absente sur le terrain, laissant l'association sus citée se débattre toute seule.