Une journée d'étude sur l'agrumiculture dans la wilaya a été organisée, hier, à la chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Chlef par la direction des services agricoles. Elle a regroupé des fellahs et des techniciens du secteur, ainsi que des spécialistes de l'INPV, de l'ITAFV et de bureaux d'études et d'expertises agricoles. Les présents ont débattu de sujets liés à la production des agrumes, l'entretien et la préservation des arbres et les techniques en matière d'irrigation, de labours et de plantation. « La création et la conduite d'un verger agrumicole », « La lutte contre les fléaux agricoles » et « La conservation » sont, entre autres, les thèmes traités au cours de cette rencontre qui a suscité un vif intérêt auprès des producteurs de la région. Les responsables du secteur visent, à travers ces journées techniques, à mieux informer ces derniers sur l'indispensable prise en charge des aspects techniques concourant au développement et à la préservation de la surface agrumicole qui représente 27% du potentiel arboricole de la wilaya. En effet, celle-ci s'étend sur une superficie de 5950 ha situés le long de la plaine du Chéliff. 1226 ha sont de jeunes plantations et 214 ha ont pu être réhabilités à la faveur du fonds de soutien à l'investissement agricole (FNRDA), indiquent des responsables de l'agriculture. « Tout ce que nous faisons dans ce cadre vise ni plus ni moins à réhabiliter les vergers agrumicoles qui figurent comme une culture principale dans la région avec ses retombées positives sur le plan socioéconomique. Nous voulons aussi donner une nouvelle dynamique à ce potentiel agricole important dans le but de lui permettre de satisfaire le marché local et d'exporter, pourquoi pas », nous a déclaré le directeur des services agricoles. Parmi les principales variétés cultivées, l'orange Washington Navel, Thomson Navel, double fine et Valencialete viennent en tête avec, respectivement, 2194, 1182, 846 et 547 ha. La mandarine totalise, quant à elle, 565 ha, alors que le citronnier n'occupe que 70 ha. Le manque d'eau destinée à l'irrigation reste, cependant, la préoccupation majeure des fellahs en raison du faible volume d'eau emmagasiné par le barrage d'Oued Fodda, principal ouvrage alimentant le réseau de distribution de la plaine du Chéliff.