Dans le cadre de la mise en valeur des terres agricoles par le biais de la concession, cinq nouvelles propositions ont été retenues au titre de l'exercice 2006, à Sidi Bel Abbès. Le choix des sites à concéder a été effectué par une commission mixte composée de représentants de la direction de l'Agriculture (DSA), de la Générale des concessions (GCA), de la conservation des forêts et des collectivités locales. Ces concessions concernent, selon le DSA, les communes de R'jem Demmouche, Marhoum, Sidi Chaib et Tessala. À R'jem Demmouche, une superficie globale de 1 500 hectares est proposée à la concession, aux lieux-dits El Faidh, Ouazzen et Tarziza, tandis qu'à Marhoum (lieux-dits El Korza, Fouidhat, Serrir et Berrouaine), la superficie à dégager devrait être déterminée après une étude cadastrale, indique t-on. La commune de Tessala (périmètre Ramou Bled H'mimid) est, elle, concernée par la concession d'environ 100 hectares, loin derrière la localité de Sidi Chaib où pas moins de 3 850 hectares devront être concédés dans les périmètres de 4 zones éparses : Sidi Moussa, Thmaid, Moussoulane et Ain Trab. Les périmètres de la localité de Sidi Chaib pourraient, cependant, poser quelques problèmes d'ordre technique, du fait qu'ils se situent en zone steppique sur des terres dont l'origine de propriété, dite sebga, devrait au préalable être clairement définie. Procédure engagée A cet effet, l'on apprend que la GCA a été saisie pour lancer l'étude par l'intermédiaire d'un bureau d'étude (Bender) afin d'engager la procédure d'inscription. « Les études inhérentes à ces projets, qui seront réalisés par la Bender, détermineront l'envergure, les actions à réaliser et le coût de chaque périmètre par commune », précise le DSA. Mais, qu'en est-il des projets de mise en concession déjà lancés dans les périmètres de Cheurfa II, Nif Lagab (Sidi Chaib), Bir H'mmam et Tagouraya ? Selon un rapport-bilan de la DSA, retraçant les opérations menées au cours de l'année 2005, il ressort que le taux de consommation des crédits affectés dans le cadre de la concession de ces terres demeure très faible. En effet, pas plus de 64% des crédits alloués entre 1998 et 2003 ont été réellement investis, à en croire les estimations de l'administration. Le plus faible taux de consommation a été constaté à Aïn Bent Soltane (Oued Taourrira) avec seulement 16 % de crédits consommés. Et dire que pas moins de 93 milliards de centimes ont été mobilisés pour la réalisation de ces projets dont le plus ancien a été inscrit en 1998.