La commune du chef-lieu de wilaya vient en tête avec 1 003 constructions précaires, suivie d'Abou El Hassene (604), Boukadir (483), Aïn Merane (370) et El Karimia (326). Que proposent les autorités pour les constructions précaires qui prolifèrent à un rythme vertigineux ? D'après les informations en notre possession, celles-ci ont prévu un programme de résorption graduelle de ce type d'habitat. Un programme qui, faut-il le souligner, a déjà reçu l'aval de l'administration centrale et connu même un début d'exécution. La mise en œuvre et l'exécution de l'opération sont confiées à l'OPGI de Chlef. La première tranche de 1500 logements sera totalement achevée avant décembre prochain, quant à la distribution, elle est du seul ressort des commissions de daïra concernées, apprend-on encore. A cela est venu s'ajouter un quota supplémentaire de 2 100 logements, dont les travaux ont déjà été lancés après la sélection des entreprises de réalisation et le choix des terrains devant recevoir ces ensembles. Cette nouvelle dotation représente, rappelle-t-on, la première tranche du plan quinquennal 2010-2014. Contrôle rigoureux Il est prévu l'octroi d'autres projets pour éradiquer cette grande plaie qui défigure amplement les grands centres urbains, à l'image du chef-lieu de wilaya. Le modèle de construction de ces habitations ne diffère en rien de celui des logements sociaux, indique-t-on. Cependant, on tient à préciser, du côté de l'administration locale, que ces logements sont destinés exclusivement aux occupants des bidonvilles ayant été recensés avant 2007. Le recensement effectué à l'époque par une commission des services techniques et des élus, a fait ressortir la présence de 4617 familles à travers la wilaya. La commune du chef-lieu de wilaya vient en tête avec 1 003 constructions, suivie d'Abou El Hassene (604), Boukadir (483), Aïn Merane (370) et El Karimia (326). Mais en l'absence d'une surveillance accrue et d'un contrôle rigoureux, les favelas continuent de proliférer au point de constituer une sérieuse menace, autant pour les citadins que pour le développement de ces agglomérations.