B.A., gérant d'un cabinet d'administration de biens immobiliers, agréé par le ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme et conventionné avec le Fonds national de péréquations des œuvres sociales (FNPOS), réclame, depuis des années, à cet organisme des créances pour gardiennage de sites accompli dans trois wilayas pour une durée globale de 35 mois. Il s'agit de Annaba (10 mois), Ouargla (11mois) et Batna (14 mois). Les retards accumulés, depuis le 25 octobre 2009, dans le paiement de ces prestations ont conduit le cabinet à l'essoufflement. «Nous sommes au bord de la faillite et j'ai dû procéder à une compression du personnel. Des situations litigieuses pour salaires impayés sont déjà devant la justice. Tout çà à cause d'un blocage qui n'a que trop duré», nous confie B.A.Dans une correspondance adressée au ministre du Travail, le plaignant justifie le non-paiement des salaires de ses employés ainsi que leurs cotisations au niveau des assurances sociales par la situation financière de son cabinet qu'il qualifie de «déplorable». Il sollicite, dans une autre doléance adressée le 11/10/2009 au directeur général du FNPOS, l'intervention de ce dernier pour mettre fin à ces longues années d'attente. Voici la réponse datée au 13 Octobre 2010: «(…)J'ai l'honneur de vous informer que le dossier relatif au paiement des factures de prestations de gardiennage assurés sur les sites des logements FNPOS est en cours de traitement et le règlement des factures y afférentes interviendra incessamment». Une réponse restée sans suite jusqu'à l'heure où nous rédigions ce papier.