Jeudi, 3ème jour exceptionnel d'après l'Aïd El Fitr, a connu une effervescence particulière auprès des enfants et de leurs parents qui ont pu profiter du «pont» jusqu'à dimanche prochain. Il y avait foule au jardin public d'Oran qui a enregistré une affluence de visiteurs et de photographes. Les enfants se font une joie de se photographier particulièrement près des cages des fauves. C'est aussi le cas pour le parc d'attraction «Djanet El Ahlem» où les visiteurs affluent de différentes communes de la wilaya et des wilayas limitrophes pour se photographier dans cet espace de jeux. Les studios-photos continuent également de faire recette les jours de ce long week-end. Ils ont notamment pour clientèle beaucoup de familles nostalgiques des photos en noir et blanc car leur trouvant un «charme particulier», selon un photographe. La forte demande pour ce type de photos a incité de nombreux studios-photos à se spécialiser dans ce genre de photos, alors que leur nombre ne dépassait pas, il y a quelques temps, les doigts de la main. Et contrairement à la photo en couleurs, le prix de la photo en noir et blanc est abordable, affirment des clients. Les téléphones mobiles disposant d'option photo et les appareils-photos numériques dont les prix ont chuté sur le marché font également l'affaire de plusieurs familles à Oran leur épargnant la peine de se rendre dans un studio-photo. Il suffit de savoir manier ces appareils et le tour est joué. Nombre de photos peuvent être prises ou filmées sur différentes séquences. Houari, un jeune qui s'est acheté un appareil photo au marché de M'dina J'dida pour 30.000 DA, tient à ne pas laisser passer l'occasion cette année pour immortaliser en image les souvenirs des réunions familiales, notamment. Pour des raisons d'intimité aussi, de nombreuses familles recourent à leurs propres moyens de photographie, qui leur épargnent également les frais d'avoir à payer les services d'un photographe ou d'un studio-photo.