Le contrôle du marché du jouet a été renforcé à Oran où cette activité commerciale connaît une grande effervescence. Ce contrôle porte particulièrement sur «la garantie et la sécurité des jouets commercialisés afin de protéger les enfants des risques liés à la non conformité des produits», a-t-on précisé auprès de la direction du commerce. Les inspections programmées dans ce cadre s'étendent à tous les niveaux de cette chaîne d'activité, à savoir l'importation, la fabrication, la distribution et la commercialisation, a-t-on indiqué de même source. Conformément à la réglementation, tous les jouets présentant pour l'utilisateur un risque lié à leur conception ou composition seront retirés du marché, a-t-on expliqué en rappelant que la loi fait obligation à l'opérateur de garantir la sécurité du consommateur. L'accent est mis dans ce contexte sur les vérifications préalables auxquelles sont tenus les fabricants, les importateurs et les autres intervenants dans le processus de mise à la consommation pour s'assurer de la conformité et de la qualité des jouets, a-t-on encore signalé. Les précautions d'emploi doivent être clairement mentionnées dans l'étiquetage en plus de l'indication de l'âge minimum de l'utilisateur, les petits enfants étant enclins à manipuler les pièces du jouet et à les mettre dans la bouche. Selon la même source, l'attention des inspecteurs de la qualité est également orientée vers la peinture des articles afin de s'assurer de l'innocuité de sa composition chimique. Cette opération de contrôle a été précédée d'une rencontre de sensibilisation au profit des opérateurs du segment des jouets, organisée en collaboration avec l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) et l'Association de protection et de conseil des consommateurs (APCCO).
Commerce : L'UGCAA veut règlementer la permanence
«Il faut règlementer la permanence des commerces de prestations de services» a proposé M.Abed Maoued, Coordonnateur de wilaya de l'Union des Commerçants et Artisans Algériens (UGCAA). En effet, ce responsable ne cachait pas son mécontentement devant le comportement de certains commerçants qui n'ont pas répondu à l'appel lancé par cette organisation commerçante en vue de prévoir des permanences durant ce long week-end. «Il faut réinstaurer l'ancienne loi qui obligeait les prestataires de service à prévoir des permanences durant les week-ends et jours de fêtes, car ce qui s'est passé durant ces quatre journées est inacceptable» tempêta-t-il. «Il faut que les organes de contrôle jouent pleinement le rôle qui leur est dévolu et, ce, en coordination avec les organisations de masse concernées» a-t-il poursuivi. Il est vrai qu'en ce cinquième jour de l'Aïd, les prestataires de service ont prolongé la fermeture de leurs commerces. Le marché de la rue des Aurès, comme ceux d'El Hamri et de Gambetta, étaient partiellement ouverts. Les quelques étals disposés tout au long au long de la place proposaient leurs marchandises à des prix défiant tout entendement. Le chou-fleur était ainsi affiché à 290 DA, la tomate à 140 DA, la pomme de terre à 60 DA, la salade à 80DA, la carotte à 90DA. Une panoplie de prix jamais atteinte par le passé. La viande, pour sa part, n'a pas échappé à cette escalade. Il faut savoir, qu'au premier de l'Aid, la seule boucherie ouverte d'un quartier avait écoulé ses produits en un temps record et au prix de 420 DA pour le poulet et 700 DA pour la viande bovine congelée. «J'ai été pris au dépourvu par l'annonce de l'Aïd la journée de mardi. Moi qui avais réservé cette journée pour faire mes achats en prévision du week-end qui s'annonçait long! Une situation qui m'a contraint de ce fait à acheter à ce prix» nous confia ce père de famille visiblement dépité par cette situation. Une situation qui s'est prolongée durant tout l'Aïd avec ce pic qui a vu la baguette de pain cédée à 40 DA.
Alphabétisation : 400 nouveaux enseignants
L'Office national d'alphabétisation à Oran a lancé, samedi, les nouveaux fichiers de réception pour le recrutement de 400 nouveaux enseignants pour l'année 2011-2012. Les cours d'alphabétisation débuteront au mois d'Octobre prochain. Les responsables de l'Office redoublent d'efforts en vue d'encourager le plus grand nombre possible de personnes d'âge moyen et les femmes à s'engager dans les sections d'alphabétisation, ce qui devrait atteindre le nombre de 800 classes. Dans la wilaya d'Oran, ce ne sont pas moins de 40.000 apprenants qui iront grossir les rangs des 280.000 autres apprenants enregistrés à l'échelle nationale.