La compagnie nationale des hydrocarbures qui a dû, à l'image de nombreuses compagnies pétrolières, suspendre ses activités en Libye au lendemain de l'insurrection, prévoit de les reprendre «dès que les conditions le permettront». Interrogé à ce sujet, hier en marge de la signature d'un contrat EPC avec les Coréens de Hyundai, le PDG de Sonatrach a déclaré que la compagnie pétrolière reprendra certainement son travail dans ce pays voisin. «Nous attendons que les choses rentrent dans l'ordre. Nous avons deux permis sur lesquels nous travaillons et dès que les conditions le permettront nous allons reprendre le travail», a-t-il précisé. Interrogé sur les risques de perdre les contrats dont bénéficie actuellement Sonatrach en Libye, M. Cherouati a rétorqué : «Nous avons un contrat avec la National Oil Company agréée par les autorités libyennes.» Il est vrai que les autorités de transition ont indiqué ne pas avoir l'intention, pour le moment, de remettre en cause les accords signés sous El Gueddafi.