Au premier jour de la rentrée, l'accueil des élèves a été sérieusement perturbé, notamment dans le secondaire, par la grève à caractère national des adjoints d'éducation. Ces derniers, répondant à l'appel du SNTE, ont marqué la journée de protestation par un sit in observé dans l'enceinte de la direction de l'éducation. M. Mohamed Ouadah, secrétaire général du bureau de wilaya du syndicat et membre de la coordination nationale des adjoints d'éducation estime le taux de suivi à 80 % au niveau de la wilaya. Les deux principales revendications demeurent une reclassification à la catégorie 10 et le droit à la promotion, déplorant que «l'Algérie est le seul pays qui détient un statut qui dénie toute possibilité à un fonctionnaire de prétendre à un poste supérieur». Le secteur a vécu en la journée d'hier un autre débrayage, celui des intendants. Répondant au mot d'ordre de drève lancé par l'UGTA, les gestionnaires des établissements de la wilaya ont également tenu un rassemblement devant le siège de la DE. Selon les responsables de ce syndicat, 60 % des intendants de la wilaya ont répondu favorablement à l'appel. Ce corps pour rappel réclame un «alignement» sur les classifications des autres fonctions gérées par le statut de l ‘éducation».