Une parcelle de terrain, appartenant aux propriétaires de la coopérative, est convoitée par les responsables locaux. Les habitants de la coopérative immobilière Tawfik au lieudit domaine autogéré Mezouar Abdelkader, chemin Romain, dans la commune de Birkhadem, n'en finissent pas de subir, depuis des années, les tracasseries d'une situation qu'ils qualifient «d'injuste». Une partie de l'assiette où est implantée la coopérative devant servir préalablement d'espace vert pour les résidants fait l'objet de convoitises de la part des responsables locaux, qui disent : «En dépit des documents justifiant notre droit de propriété exclusive de la parcelle, l'APC de Birkhadem a entrepris le morcellement du lotissement de la parcelle pour l'attribuer à des bénéficiaires», déplore un copropriétaire. D'après les résidants, «la parcelle de terrain, objet du litige, fait partie intégrante de l'ensemble de la superficie de l'assiette attribuée à la coopérative et ce, par délibération du 29 octobre 1979 portant le numéro, 46/SG/79, de l'APC de Birkhadem». Aussi, cette parcelle a été payée par notre propre argent en 1982, ce qui nous a coûté à l'époque 1 068 627, 00 DA, la quittance faisant foi. Par ailleurs, dans le plan de morcellement du plan cadastral, figure le lot réservé aux «espaces verts». Tous les documents en possession des copropriétaires les confortent dans leurs démarches visant à sauvegarder la parcelle de terrain qui sans aucun doute leur appartient. Selon les résidants de la coopérative Tawfik, le seul dossier de permis de lotir et de construire, ayant été retrouvé par un expert désigné par la justice au niveau des administrations concernées, appartient aux résidants. Il a été d'ailleurs (le dossier) approuvé par la DUCH. Sur l'arrêté du permis de lotir et de construire, il est, d'après les habitants de la coopérative, stipulé clairement que les plans, tels que mentionnés, ne pourront être ni divisés ni morcelés dans l'avenir. Se référant toujours à la même expertise, les services de l'APC de Birkhadem, qui ont entrepris le morcellement en 13 lots de la parcelle objet du litige, n'ont aucun appui en matière de documents, car le plan de morcellement établi par l'APC est introuvable au niveau des services techniques compétents, ainsi que le permis de lotir modificatif. En dépit de tous les documents en possession de ces résidants, l'acharnement des membres de l'APC de Birkhadem sur cette parcelle de terrain est déconcertant. La logique des choses aurait voulu que ces responsables locaux cessent toute tentative «de harcèlement», pour reprendre les termes des résidants, puisque ces propriétaires sont en possession des actes et des documents les confortant dans leur position d'uniques propriétaires, d'autant plus que cinq expertises judiciaires ont été rendues en leur faveur. Pour avoir la version des responsables locaux sur ce sujet, nos multiples tentatives sont restées sans suite.