Le sport mène à l'épanouissement de la personne. Il se dit même qu'il aide à surmonter des obstacles qui se dressent devant la réussite scolaire des élèves. Ce témoignage le confirme. Il a été délivré par une auditrice de la Chaîne III lors de l'émission hebdomadaire « La vie scolaire ». Sa fille pratique le sport depuis sa tendre enfance. Elle fréquente avec assiduité un club de judo sans pour autant nuire à sa scolarité. Elle poursuit de brillantes études jusqu'en terminale. Arrivée dans cette classe, elle lâche prise et décide de se concentrer uniquement sur son examen de fin d'année. Elle abandonne son sport favori et s'adonne aux cours de soutien. Révisant par-ci, cours par-là en plus des heures de lycée : elle expérimente toute la panoplie du bachotage à l'algérienne. Privée de son oxygène - le sport - elle est mal dans sa peau. Résultat des courses : elle échoue au bac. L'année d'après, volontaire à souhait, elle reprend le chemin du lycée pour une nouvelle tentative. Cette fois, elle prend ses précautions et renoue avec son sport favori. Elle coupe court avec ses cours de soutien qu'elle juge onéreux en argent et en influx nerveux. Surprise ! L'adolescente retrouve son équilibre et de bonnes sensations. Elle décroche son bac. Cette belle histoire vécue véhicule une moralité. Quand un élève s'investit dans une activité extrascolaire mais saine - les sports ou l'art - il tire toujours un bénéfice, surtout s'il est encouragé par son milieu familial et scalaire : cela influe positivement sur son rendement scolaire. La métamorphose de la jeune lycéenne s'inscrit en droite ligne des recommandations - sans cesse réitérées - des médecins d'hygiène scolaire. Depuis un siècle que leurs études de terrain démontrent le rôle vital de la pratique sportive et son impact positif sur le travail intellectuel.