Malgré les promesses de révision du régime indemnitaire faites, à la fin de la semaine dernière, par le ministre de l'Education nationale, M. Benbouzid, le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) maintient son mot d'ordre de grève illimitée à partir de demain. Le SNTE était invité, jeudi, à une réunion avec les responsables du ministère de tutelle. Ce rendez-vous a été l'occasion, pour le représentant de Benbouzid, de rendre publiques les nouvelles mesures allant dans le sens de l'amélioration du pouvoir d'achat des fonctionnaires du secteur, mais qui sont, semble-t-il, loin d'avoir obtenu le satisfecit du syndicat. Pour le SNTE, la grève du 10 octobre est motivée par des revendications qui ne sont pas uniquement liées aux quelques primes accordées par la tutelle, mais à un souci d'amélioration des autres aspects constituant le cadre socioprofessionnel des travailleurs. Le syndicat réclame, entre autres, la révision du statut particulier des travailleurs du secteur, la retraite après 25 ans de service, une prime de zone, la réhabilitation de la médecine du travail, la révision du calendrier des vacances. Il faut savoir que six syndicats ont confirmé leur adhésion à l'action de protestation prévue à partir de demain pour les revendications précitées. L'on s'attend à une paralysie générale dans le secteur de l'éducation.