Le coup d'envoi des journées pédagogiques, portant sur l'éducation enfantine, a été donné avant-hier. Des éducatrices, des directrices de crèches ainsi que des psychologues y ont pris part. Cette manifestation, qui s'est s'étalée sur trois jours, a eu lieu au siège de la division des affaires sociales (DAS). Le grand public, avec ce qu'il peut comporter de parents d'enfants en bas âge, a lui aussi été convié.En marge de la rencontre, un point de presse a été donné par la directrice de la DAS, Mme Fatima Zohra Chobailh. On apprendra ainsi que la commune d'Oran est munie, en tout et pour tout, de 21 crèches et, cela, pour plus de 1900 enfants. Le calcul est donc vite fait: 90 enfants par crèche, ce qui est pour le moins beaucoup. 200 éducatrices assurent l'éducation de ces enfants, épaulées par seulement 11 psychologues. Pour ce qui concerne ces dernières, on apprendra qu'une seule, seulement, qui plus est en âge de la retraite, a un poste permanent. «Toutes les autres sont vacataires», apprend-on. Elle nous apprendra aussi que le budget, dont la division dispose, n'est pas suffisant pour assurer le bon fonctionnement des vingt et une crèches de la commune d'Oran. Pour équiper les crèches de toboggans et de toutes sortes de jeux attractifs, il faut de l'argent, dit-elle, avant de nous faire part du manque de livres au sein de ces établissements : «Notre désir est de constituer, au sein de toutes ces crèches, des bibliothèques enfantines». Pour finir, on apprendra que les parents ayant choisi d'inscrire leurs enfants dans les crèches étatiques ne payent, par mois, que la modique somme de 400DA et, cela, contrairement aux crèches privées qui demandent un montant bien plus élevé sinon faramineux. «Il faut préciser aussi que l'accès à nos crèches est gratuit pour les enfants nécessiteux».