Les garderies d'enfants jouent un rôle de premier ordre dans l'éducation des futures générations «L'enfant qui joue développe les activités nécessaires à sa vie d'adulte», a affirmé la présentatrice du projet éducatif des enfants, Mme Rachida Kebir. «Nos jardins d'enfants ont besoin de budgets suffisants, c'est là un SOS, un cri de détresse que je lance pour que nos responsables puissent nous assister financièrement, la finalité étant d'équiper au mieux ces centres», a déclaré la directrice de la division sociale de la commune d'Oran, laquelle a ajouté qu'on n'a pas dissimulé son ambition de voir les psychologues, travaillant dans les crèches, permanisées. Voilà une déclaration qui résume toute la prise en charge par des crèches des enfants en bas âge. Les garderies d'enfants jouent un rôle de premier ordre dans l'éducation des futures générations. Le Président de la commission sociale de la commune d'Oran, le Dr Brikci, a, lors de son intervention, incité les participantes à la rencontre à sanctionner leur réunion par une série de recommandations, et a fait plusieurs aveux en ce sens. «Cette réunion qui vous regroupe vous permettra de dégager plusieurs résolutions axées sur l'amélioration de la qualité de la prise en charge pédagogique des enfants», a-t-il affirmé avant de s'engager, disant que «celles-ci seront prises en compte par les entités en charge de la question». Enfin et pour la première fois dans les annales de la ville d'Oran, l'importance du jeu chez l'enfant a été mise en exergue hier à Oran lors d'une rencontre. Près de 200 éducatrices, exerçant dans les jardins d'enfants rattachés administrativement à la commune d'Oran y ont pris part. Le regroupement, dédié à la sensibilisation des employées des garderies d'enfants, s'étalera sur trois jours consécutifs. Le conclave porte dans ses dimensions la prise en charge des enfants âgés entre 3 et 6 ans. Une évidence à ne pas contourner, le nombre d'enfants gardés dans les jardins d'enfants est en hausse constante et le personnel et les moyens pédagogiques sont dérisoires tandis que les éducatrices sont laissées seules à improviser et innover dans la manière d'éduquer les futures générations. Le sujet ne présente pas un point de vue aussi simple puisqu'il porte la griffe de la nécessité de prendre au mieux l'éducation de ces chérubins, la finalité étant de les préparer à affronter les différents aléas de la vie. Toutes les intervenantes ont été unanimes à focaliser leurs discours autour des normes mondialement reconnues. «Dès l'âge de 3 ans, les parents choisissent l'entrée de leurs enfants à l'école préscolaire, l'enseignement donné à travers cette section continue à favoriser l'éveil de l'enfant et la stimulation de ses capacités», a déclaré la présentatrice du projet éducatif des enfants, Mme Kebir Rachida, expliquant que «l'enfant qui joue perfectionne son développement et les activités nécessaires à sa vie d'adulte». Dans ce cas, le rôle de l'éducatrice est plus que primordial puisque celle-ci doit s'impliquer directement en accroissant ses relations avec les enfants sans pour autant dramatiser l'échec de ce dernier dans la constitution de ses jeux. Lors de son intervention, l'oratrice, qui est revenue très loin dans l'histoire du projet d'association internationale de protection de l'enfance, a mis l'accent sur le rôle des jardins d'enfants, appelés localement des crèches. Celles-ci sont généralement réservées aux enfants âgés de 3 à 6 ans. «C'est à partir de cet âge que vont se développer chez l'enfant des aptitudes à s'exprimer à travers des activités de jeux et de langage», a affirmé Rachida Kebir, ajoutant que «cela permettra à l'enfant à communiquer par l'amélioration de la qualité de l'expression et du vocabulaire. Pour cela, a-t-elle ajouté, «il faut créer un climat sécurisant et favorable à la prise da parole». A Oran, ce sont 21 jardins d'enfants qui sont tous gérés par l'APC. Ceux-ci assument l'éducation quotidienne de 1 900 enfants, tandis que les frais d'inscription sont dérisoires, 400 DA/le mois.