Les cours n'ont pas repris, hier, dans tous les établissements scolaires. Certains lycées, comme Abderrahmane Mira et le lycée polyvalent, continuaient à être paralysés par la grève. Des sources crédibles citent également des CEM, comme Hadouche, Salah Si Youcef, Ibn Khaldoun, Ras Bouira et Ouled Bouchia, ainsi que des écoles primaires. Cette action de protestation se fondait sur le retard accusé dans le versement des salaires, fixé au plus tard au 15 de chaque mois, par la direction de l'éducation (DE). Elle pourrait se poursuivre et même se généraliser si la tutelle ne faisait preuve de diligence pour hâter le versement des salaires. Certains professeurs contactés manifestaient leur ras-le-bol, à l'instar de cet enseignant de mathématiques, d'autres, à l'image de ces deux professeurs rencontrés devant le lycée Route de Aïn Bessem, ne voyaient pas l'utilité d'un débrayage dont profiteraient les administrateurs et qui, en tous cas, se retournerait contre eux, vu que les ponctions sur salaires les a toujours concernés en pareils cas et non les administratifs même quand ils font grève. Notons que chaque fois que la DE ne tenait pas ses engagements à propos des salaires, une grève est décrété au niveau des établissements scolaires en signe de protestation.