La crise que traverse l'Entente sportive de Souk Ahras (ESSA) a fait partie des points développés par le directeur de la jeunesse et des sports, Abderrahmane Hamidani, lors d'une conférence de presse tenue, hier, au siège de la DJS. Le premier responsable du secteur a, d'emblée, apporté quelques précisions sur la position de l'administration qu'il qualifie de «neutre et impartiale» dans ce problème qui prend les allures d'une affaire d'opinion publique. Elle est favorable, selon lui, à la promotion du sport, toutes disciplines confondues. Il explique ainsi la situation du club ESSA: «En 2009, l'équipe de football de l'ESSA a bénéficié, dans le cadre du fonds et du budget de wilaya, de 5 millions de dinars. Resté sans activités, le club devait faire l'objet des procédures légales usuelles, notamment la fermeture du compte bancaire. L'accession de l'équipe, l'année suivante, nous a amenés à programmer l'ESSA avec les clubs devant être subventionnés. Chose faite, puisqu'elle est programmée pour la saison 20011/2012 et ce conformément aux textes en vigueur. Nous attendons que le dossier soit déposé au niveau de nos services pour justifier cette opération. Et nous rassurons, par la même occasion, le staff dirigeant de l'existence d'une somme conséquente pour la gestion de l'ESSA, à laquelle nous souhaitons le succès qu'elle mérite ». En réponse à certains écrits de presse relatifs à des injonctions de la part de quelques milieux politiciens ressenties par certains présidents de clubs sportifs, l'animateur de la conférence de presse dira que sa direction gère le secteur mais ne fait pas dans la politique. La liberté d'action des équipes sportives est l'autre volet développé par le DJS qui s'interdit toute ingérence dans leurs affaires internes. Hier, on nous a fait savoir que le dossier devant justifier le versement des fonds dans le compte de l'ESSA a été déposé au niveau des services de la wilaya. L'information a été confirmée par Ali Rouainia, le président de l'ESSA, qui a déclaré, en outre, que la situation du club nécessite la célérité dans le traitement du problème des fonds. Est-ce le dénouement de la crise ?