Des milliers de jeunes du monde arabe se sont présentés au grand casting de la nouvelle émission de téléréalité «Arab Idol», programmée pour le mois de décembre sur MBC1. Les jeunes candidats ont passé les épreuves sous l'œil averti de la star libanaise Ragheb Alama et de la chanteuse koweïtienne Ahlam. La MBC Network a d'ores et déjà annoncé que l'émission sera émise de la salle de music-hall, à Beyrouth. Lancé par le groupe de télévision saoudien MBC, «Arab Idol» est la version arabe de l'émission «American Idol» qui passe également sur MBC. Ce grand concour de chant permet de choisir la future star de la chanson arabe. Arrivé à la finale, c'est le public qui sera seul juge. Les membres du jury ne seront là que pour donner leur avis sur les prestations des finalistes. Le gagnant aura l'opportunité de signer un contrat avec la maison de disques Platinum Records. C'est une occasion en or pour les personnes qui ambitionnent de faire carrière dans le monde de la musique. D'autant que la chanson arabe est dignement représentée et entre dans la catégorie world music. Lors d'une conférence de presse, Houcine Jaber, le producteur de l'émission, a déclaré : «Nous ne sommes ni une école ni une académie. Nous cherchons des voix déjà exploitables, des jeunes talentueux.» Le jury ne va pas ménager les candidats, c'est la caractéristique principale de la version américaine, où certains sortent en pleurant. Les émotions, la déception et les colères seront retransmises en direct. Depuis cinq ans, la fièvre des castings internationaux se propage et les jeunes transgressent même les traditions pour monter sur scène et chanter. «X Factor», «Star Academy Liban», «Star Academy Maghreb arabe», «Arab's Got Talent» ou encore «Alhan wa chabab» : tout le monde veut avoir ses cinq minutes de gloire.
