De nombreux enseignants du secondaire ont pris part, samedi dernier, au lycée Didouche Mourad de Mila, à une journée d'étude sur «le contentieux collectif et le droit de grève». Cette rencontre, organisée, à l'initiative du bureau national du Cnapest, en collaboration avec les secteurs de l'éducation et de la Fonction publique, vise, selon Rabïe Lamra, coordinateur de la section de Mila, à «imprégner les adhérents des lois relatives à la gestion des conflits entre salariés et employeurs». Lors de son intervention, le représentant de l'inspection du travail a souligné que le recours systématique à la grève se fait souvent dans des conditions qui ne sont pas conformes à la législation du travail. Et d'expliquer: «Le débrayage est régi par des règles strictes. Il est préalablement subordonné à la tenue d'une assemblée générale, et la présence de la majorité absolue des adhérents. Ces derniers doivent également entériner le recours à la grève par un scrutin. Auquel cas, un préavis de grève est signifié à l'employeur dans un délai de huit jours». L'intervenant a insisté sur l'observance du service minimum, notamment durant les périodes d'examen. Un débat s'est installé sur les questions relatives à l'action syndicale et au rôle des commissions paritaires dans la résolution des conflits entre le collectif des travailleurs et la tutelle.