Des éléments de la police judiciaire ont interpellé trois gardes communaux, accompagnés de femmes, puis les ont remis à la gendarmerie mercredi soir à Zaâroura. A vrai dire, l'alerte a été donnée par les voisins qui, sidérés par ce comportement immoral, ont failli lyncher les gardes jusqu'à l'arrivée simultanée des policiers et des gendarmes. Le détachement de Zaâroura, qui comprend par ailleurs une dizaine d'agents, est situé en lieu et place d'un ancien centre culturel et a été installé au lendemain du carnage à la bombe qui a coûté la vie à une trentaine de personnes du fait d'un acte terroriste.