Dans mon esprit, et conforté par les orientations du parti, l'option de constituer une majorité avec les élus FLN est celle qui convient le mieux pour ne pas dire qu'elle s'impose d'elle-même... J'exhorte les élus FLN à nous rejoindre, quant à mes collègues du RCD, je leur dit, vous êtes utiles dans l'opposition ». S'il devait subsister une hypothèque sur les intentions du P/APC, issu du FFS, de constituer une majorité avec les élus FLN, celle-ci vient d'être définitivement levée. L'invitation lancée aux élus de l'ancien parti unique et le conseil qu'elle contient à l'adresse de ceux du RCD, est affichée dans tous les lieux publics de la ville. Intronisé P/APC, à l'issue des élections partielles locales du 24 novembre 2005, qui ont vu son parti, le FFS, arrivé en tête du suffrage avec une majorité relative de quatre sièges (3 FLN, 2 RCD), Aïssani Hamid n'arrive toujours pas, malgré les deux réunions tenues en décembre dernier, à installer son exécutif, les deux partis suscités revendiquant conjointement et solidairement l'attribution des deux vice-présidences. Devant cet état de fait, que le P/APC qualifie de « diktat guidé par des intérêts personnels concourant à la dilution des responsabilités », celui-ci reste, selon les termes même de sa déclaration, « ouvert à toute médiation sérieuse qui pourrait, dans les meilleurs délais, lever les incompréhensions et aboutir à un compromis constructif ». En attendant et au-delà de ces contingences, c'est toute la population de Tichy qui reste dans l'expectative d'une prise en charge des problèmes de la commune.