La plaque fermée en béton d'une canalisation des eaux usées sur une chaussée de la cité 1100 Logements, sis à Zouaghi (Aïn El Bey), à mi-chemin entre les deux ensembles urbains, les 600 et 500 Logements, s'est transformée, après le bitumage de la route, en dangereux obstacle d'au moins une soixantaine de centimètres de haut. Au lieu d'effectuer, sans plus tarder, une opération de comblement pour le mettre à niveau avec la chaussée, l'entreprise chargée des travaux a laissé émerger ce regard qui prend les allures insolites d'une «stèle» en ciment, sur laquelle nombre d'automobilistes butent la nuit, surtout avec un éclairage public insuffisant. Pendant le jour, les véhicules slaloment dangereusement pour contourner ce tertre insolite dont personne ne s'explique la présence. Des habitants n'ont pas trouvé mieux comme subterfuge pour signaler cette proéminence périlleuse, que d'y fourrer une longue branche d'arbre. Au vu du bricolage observé ça et là, et des rafistolages hâtifs, d'aucuns se demandent s'il existe un quelconque suivi ou contrôle des entreprises chargées de la réfection de la chaussée.