Les travaux de revêtement en bitume des voies dégradées du centre-ville et des quartiers périphériques de la commune de Chlef ont pris fin à la grande joie des populations et des usagers concernés. Le projet a coûté plus de 20 milliards de centimes, financés sur le budget des collectivités locales. Cependant, l'opération n'a pas fait que des heureux car de nombreuses cités, dont les rues sont en très mauvais état, ont été laissées en rade. C'est le cas notamment de Haï Nasr zone 11, Haï Zeboudj, route de l'hôpital, Les Frères Khatib, Haï Salem (côté marché des fruits et légumes) et la zone d'activités d'Ouled Mohamed. Les habitants n'ont cessé de dénoncer cette situation depuis des années, réclamant seulement le revêtement des principales voies de circulation. «Rien n'a changé pour ces quartiers urbains qui sont livrés à l'abandon depuis deux décennies», déplorent des citoyens. D'autres enchaînent: «l'état des routes en milieu urbain est très mauvais à cause du manque d'entretien et de la réfection continue et efficace de ces accès. Il faut souligner que le dernier revêtement des routes remonte à 1981!» Les autorités actuelles reconnaissent qu'il y a eu des retards assez importants dans le domaine et ont promis d'y remédier progressivement, à la faveur d'une nouvelle opération de bitumage du réseau routier.