Les citoyens des agglomérations de Chorfa, Ouled Mohamed, Haï Nasr et Haï El Houria se plaignent de plus en plus de la désorganisation qui caractérise les moyens de transport. Le transport public fait encore parler de lui avec les longues attentes et les interminables chaînes et bousculades devant les arrêts de bus, notamment dans les quartiers périphériques de la ville de Chlef. En effet, les citoyens des agglomérations de Chorfa, Ouled Mohamed, Haï Nasr et Haï El Houria se plaignent de plus en plus de la désorganisation qui caractérise ces moyens de transport. D'après eux, les transporteurs privés n'assurent plus leur acticité convenablement et se distinguent notamment par le manque de professionnalisme et le non-respect de la réglementation régissant ce service public. « Les perturbations ne sont pas liées à l'offre et la demande, car il existe de nombreux bus qui sillonnent régulièrement ces cités. Mais ce qui pose problème, c'est le dysfonctionnement de ce moyen de transport où la ponctualité et la rotation continue des bus font grandement défaut. Nous passons plus d'une heure à attendre debout, car les minibus sont souvent immobilisés au niveau des arrêts isolés et ne démarrent qu'après avoir fait le plein », déclarent des usagers en colère. D'autres enchaînent : « Nous avons adressé plusieurs plaintes à la Direction des transports mais celle-ci observe un silence étrange et n'a pas daigné prendre en considération nos doléances ». De leur côté, les transporteurs, en majorité des jeunes, semblent faire la sourde oreille aux réclamations des uns et des autres. Certains d'entre eux tentent d'expliquer cette situation par « le déséquilibre entre l'offre et la demande, l'absence de points de stationnement et le mauvais état des routes ». Signalons qu'il existe plus de 1500 bus de transport urbain, dont le gros est concentré au chef-lieu de wilaya et ses environs.