Commune voisine de Chlef, avec plus de 100 000 habitants, Chettia s'apprête à vivre un évènement «historique» dans quelques semaines. Il s'agit de l'inauguration officielle de la première «ville nouvelle» après le séisme qui avait durement frappé la région en 1980. Il faut savoir que la commune de Chettia se compose essentiellement d'habitations en préfabriqué dont la durée de vie est largement dépassée. Le nouveau pôle d'habitation comprend 2000 logements sociaux, dont 1500 seront bientôt occupés et le reste suivra, selon les informations que nous avons recueillir auprès des services concernés. La liste des bénéficiaires, comme on le sait, a déjà été affichée au public et examinée par la commission de recours de la wilaya. La nouvelle cité est située entre les agglomérations de Chettia et d'Ouled Farès, sur la route nationale reliant Chlef à la ville côtière de Ténès. Sa conception est totalement différente du schéma classique de ce type de constructions, au point que les responsables de l'habitat préfèrent plutôt l'appeler «entité urbaine» avec tout ce qu'elle comporte comme nouveautés sur le plan infrastructurel. En effet, elle dispose de toutes les structures et services d'accompagnement nécessaires tels que les établissements scolaires (école et CEM), les espaces verts, les parkings, les centres commerciaux et antennes administratives de l'APC et autres collectivités locales. C'est de loin le plus important ensemble de bâtiments érigés par l'OPGI après ceux en cours de construction au chef-lieu de wilaya pour les mêmes raisons.