L'OPGI détient un lourd contentieux de loyers impayés depuis 1984, dont le montant s'élève à 52 milliards de centimes, selon les informations que nous avons pu recueillir au niveau du département de gestion immobilière de l'Office. Cela concerne en grande partie le patrimoine immobilier géré par l'Office dans les communes de Chlef, Chettia, Ouled Farès, Oued Sly et Ténès. Le plus gros des factures impayées est signalé au niveau des agglomérations déshéritées de Chettia et de Chorfa, situées à la périphérie nord et ouest du chef-lieu de wilaya. Celles-ci englobent essentiellement des logements en préfabriqué qui ont été réalisés au lendemain du tremblement de terre de 1980. Viennent ensuite les occupants des logements sociaux implantés dans les grandes agglomérations citées. Là aussi, l'on évoque des considérations d'ordre social qui empêcheraient les locataires de s'acquitter de leurs dettes. DES FACILITES ACCORDEES Toutefois, pour le responsable de la gestion immobilière de l'Office, celui-ci est en droit de réclamer son dû quelles que soient les raisons invoquées. Néanmoins, dira-t-il, des facilités ont été accordées aux locataires concernés pour régler leurs arriérés selon un calendrier de paiement tenant compte de leurs capacités financières. Si certains ont accepté cette offre, d'autres n'ont pas daigné répondre aux mises en demeure qui leur ont été adressées dans ce sens par les services de l'OPGI. Pour cette catégorie de « mauvais payeurs », une action a été engagée contre eux au niveau des juridictions locales, selon le chef de la DGI. Ce dernier indiquera que l'OPGI a consenti, ces dernières années, un effort particulier pour améliorer le cadre de vie de ses locataires à travers une vaste opération de réfection des logements, d'aménagement de l'extérieur et de réalisation d'espaces verts et de terrains de sports collectifs pour les jeunes de ces quartiers. L'action devrait être poursuivie sous peu avec une enveloppe de plus de six milliards de centimes.