«Nous n'avons pas trouvé mieux à faire que de barricader la rue Touahria non loin du siège de la wilaya pour manifester le danger que nous encourons depuis des années et par ricochet solliciter les responsables locaux pour nous y soustraire», a tenu à souligner un des locataires du haouch «Kebaili» massivement regroupés ce dimanche près de la succursale de la SAA. Usant de tout objet hétérogène comme les pierres, les branchages, les pneus, les mécontents du quartier «peuplé» en vieux bâtis ont, en dépit du fort déploiement des forces de l'ordre, bloqué la circulation pendant plusieurs heures. «Nos habitations datant de l'ère coloniale et menacent ruine ! Des bombes à retardement ! Et nous sommes tous envahis par la psychose d'une mort collective», a ajouté un autre non sans rappeler le dernier défoncement des plafonds. Toutes les expertises établies par les instances concernées, dont la protection civile, confirment les risques, concluent les mécontents.