- Festival de la musique aâroubie Pour la première fois, la wilaya de Blida abrite le Festival culturel local de la musique et de la chanson aâroubie. A partir d'aujourd'hui (jeudi) et ce jusqu'au 28 décembre, les Blidéens et les amateurs de ce style musical pourront savourer une pléiade de voix de grands chanteurs de aâroubi, tels que le grand Ahmed Serri, Zerrouk Mokdad, Zakia Kara Terki et Farid Khoudja. Cet événement, tant attendu, connaîtra la participation de 16 associations culturelles venant d'Alger, Tipasa, Khemis Miliana, Sidi Bel Abbès, Mostaganem et Blida. On citera, entre autres, El Widadia, Nedjma et El Djenadia de Blida, Errachidia de Cherchell, Bechtarzia de Koléa et l'Association des beaux-arts d'Alger. En plus des grands noms de la chanson aâroubie, cette manifestation culturelle verra la participation de l'association Nassim El Andalouss venue de la ville marocaine d'Oudjda. Ce festival se déroulera au complexe de loisir familial situé sur la route de la Chiffa. Le grand public est cordialement invité à ces festivités qui débuteront à partir de 17h. -La problématique de l'eau en débat Sur les 48 directions hydrauliques de wilaya, 35 n'ont pas d'équivalent d'ingénieur hydrogéologue. Ces directions fonctionnent surtout avec des ingénieurs et TS en AEP et assainissement. De même, certains bassins hydrographiques, atteignant presque la superficie de la Belgique, sont dirigés par un effectif de moins de 20 personnes, dont même pas une dizaine d'ingénieurs qualifiés. Ainsi, l'Algérie est loin d'être au diapason en matière de formation stratégique dans les sciences de l'eau et de l'environnement et cela mettra sans doute en péril nos ressources en eau, en raison de la non-maîtrise du patrimoine hydrique. Ce grave phénomène a été abordé lors d'une journée d'étude organisée, récemment, à l'université de Blida et consacrée à la problématique de l'eau. Les conférenciers n'ont pas cessé d'insister sur le manque flagrant de toute vision stratégique dans un secteur qui est pourtant directement lié à la sécurité d'une nation. -L'Internet, encore un luxe ! Les abonnés d'Algérie Télécom, de l'agence de Blida souffrent le martyre à chaque période de payement de redevance téléphonique. En effet, la marée de citoyens, qui viennent s'acquitter de leur facture, doit converger vers un seul guichet où le manipulateur de fonds, faisant aussi office d'agent de saisie, ne sait plus où donner de la tête. La clientèle, de son côté, souvent exaspérée, en raison de la réception avec un certain retard des factures, est toujours pénalisée, avec anticipation, par des coupures de leurs lignes téléphoniques. Ceux qui veulent s'abonner à Internet doivent aussi mener un véritable parcours du combattant pour pouvoir bénéficier de ce droit. Ainsi, ils sont obligés de faire de longues chaînes et des va-et-vient incessants pour espérer être connectés à la Toile. Cela se passe au moment où les pouvoirs publics ne cessent de faire des éloges au développement de l'Internet en Algérie. Et pourtant, la réalité du terrain et tout autre… du moins, en ce qui concerne Blida.