Demain, toutes les structures chargées de l'emploi et des assurances sociales seront en alerte. Des comptes sur leurs activités leur seront demandés à l'occasion de contacts directs que les autorités locales envisagent d'entreprendre pour tenter de mieux maîtriser ce dossier. Particulièrement, les responsables des agences telles du soutien à l'emploi de jeunes, de gestion des microentreprises, de l'emploi, de la Caisse nationale d'assurances chômages, du Fonds national du développement rural, du filet social et du préemploi. Il était temps que ce dossier soit sérieusement pris en charge, compte tenu des difficultés des jeunes et moins jeunes à trouver qui un poste de travail même temporaire et qui à créer une microentreprise. Au niveau des administrations étatiques, notamment les communes, et de certaines sociétés publiques, des milliers de jeunes filles et garçons recrutés dans le cadre du filet social désespèrent bénéficier un jour d'une permanisation. La même situation est vécue par les universitaires du préemploi. A El Hadjar, ils sont plus de 260 bénéficiaires du filet social à travailler, plus de 8 heures pour certains, pour percevoir mensuellement moins de 3000 DA. Bon nombre sont employés depuis la création du filet social en 1995. Ils n'ont toujours pas été permanisés.