Pour éclairer, d'une part, l'opinion sportive et attirer, de l'autre, l'attention des instances dirigeantes du football, au sujet des regrettables événements qui ont émaillé le match USM Dréan-USM Sétif du 26 janvier dernier, comptant pour la 17e journée du championnat interrégions (groupe Est), le comité directeur de l'USMS a invité lundi dernier les journalistes à un point de presse. Par la voix de son président, Mezine Madani, le comité a tenu à rappeler que lors de la phase aller, l'USMD, qui s'est imposée à Sétif, a été saluée et applaudie par les Grenat. « Au lieu de nous rendre la pareille, l'USMD a failli dans l'organisation d'une rencontre qui n'avait aucun cachet de huis clos, du fait que de nombreux supporters qui avaient inondé le terrain par des jets de pierres - ce point a été consigné dans la feuille de match - ont assisté à la rencontre à partir du toit des vestiaires... », souligne Salah, un dirigeant. Les Sétifiens qui ne réclament ni plus ni moins que le gain du match arrêté à la 79e minute, alors qu'ils menaient au score par un but à zéro, vont plus loin : « Constatant que l'USMS était déterminée à damer le pion à leur équipe ne pouvant niveler la marque sportivement, les supporters de l'USMD, en furie, ont commencé à se trémousser dangereusement sur les autres tribunes improvisées au dehors du stade. » Ce qui devait arriver, arriva. « Cette situation a engendré l'envahissement du terrain et l'agression de nos joueurs et dirigeants, obligés de se cloîtrer deux heures durant dans les vestiaires. La délégation n'a quitté les lieux que dans des véhicules blindés de la police, renforcée après coup », précise Debbah, le secrétaire général du club. Les Usmistes ayant saisi toutes les instances ont confiance mais craignent les tractations de coulisses qui vont selon eux, bon train pour, semble-t-il, forcer la main à la ligue interrégions afin qu'elle refasse jouer le match en question. « L'USMS qui est dans son droit attend que justice soit faite », conclut le boss usmiste.