Les entreprises autrichiennes, présentes timidement en Algérie, veulent se redéployer davantage en cherchant des opportunités de partenariat et d'échanges. Aussi, l'ambassadrice d'Autriche, Aloisia Wörgetter, s'est déplacée à Blida sur invitation de la Chambre de commerce et d'industrie, pour rencontrer les industriels et les hommes d'affaires locaux et examiner les possibilités d'échanges. «Nous sommes prêts à renforcer, multiplier, accentuer et accélérer nos échanges avec l'Algérie», a-t-elle déclaré à l'issue de sa rencontre avec un groupe d'industriels et hommes d'affaires, au Club hippique. Faisant une rétrospective des relations bilatérales, elle a rappelé que depuis le début des années 1980, les sociétés autrichiennes sont présentes dans l'assainissement de l'eau, l'infrastructure ferroviaire, les constructions, le secteur de la pharmacie et les industries légères, dont le papier. Parmi ces sociétés, certaines ont contracté des accords de partenariat avec des entreprises algériennes. Les Autrichiens s'intéressent à la transformation du plastique, à l'agriculture, aux forêts, à l'environnement et aux énergies renouvelables. Dans ce cadre, on apprend que la mission économique autrichienne développe un programme de sensibilisation des entreprises autrichiennes pour venir investir en Algérie et pour développer des actions de partenariat, en organisant des Salons et des journées d'information. Quant aux échanges commerciaux, l'Autriche a acheté à l'Algérie, pour une valeur de 90 millions d'euros (les neuf premiers mois de 2011), de produits d'hydrocarbures et lui a vendu pour 110 millions de produits industriels et matières premières. Ces chiffres montrent que les échanges restent toutefois faibles, avec un déficit en défaveur de l'Algérie. Les industriels doivent à leur tour s'intéresser au marché autrichien pour pouvoir exporter, équilibrer la balance et accroître les échanges, d'autant que l'Autriche, pays de symphonies, de richesses, d'amitié et de civilisation, possède des facteurs importants pour encourager ces échanges.