Des centaines de citoyens de la localité Ibourassen perchée à plus de 1000 mètres d'altitude dans la commune d'Ath Laâziz, au nord de Bouira, ont fermé mercredi 18 janvier, le siége de l'hôtel de ville. Les élus locaux et les fonctionnaires ont été empêchés de rejoindre leurs bureaux. Les villageois, ayant déjà observé plusieurs actions par le passé, exigent le revêtement d'une piste reliant le village vers le CW05 et des moyens de transport desservant vers le chef lieu de wilaya. Contacté par téléphone, le président du comité du village Ali Bouras résume la situation : «Nous ne pouvons même pas circuler à pieds notamment durant cette période de pluie. Le P/APC n'a pas tenu à ses engagements. Il nous a, à maintes fois, promis de procéder à l'aménagement de ce chemin, mais en vain.». Il est à souligner que le tronçon ouvert à partir du village Beni Fouda au village Ibourassen, qui a coûté une enveloppe de 6 milliards de centimes, est dégradé. De nombreux glissements de terrain ont été enregistrés. Les villageois incombent la responsabilité aux élus locaux et aux services des travaux publics, qui sont censés veiller sur le bon déroulement des travaux. Un autre problème a été également soulevé par les manifestants, celui de l'absence des moyens de transport. «Les transporteurs assurant la desserte Bouira- Ath Laâziz refusent d'acheminer les citoyens vers le village au motif que la route est dégradée. Pis en cors, ils nous exigent 200DA de plus alors que le tarif est de 25da », regrette encore M. Bouras.