Tous les bus et autres cars assurant la desserte Est du chef-lieu de la wilaya ont été garés sur les accotements de la chaussée Une anarchie indescriptible a caractérisé, ce dimanche, la sortie Est de la ville de Relizane. Tous les bus et autres cars assurant la desserte Est du chef-lieu de la wilaya ont été garés sur les accotements de la chaussée au point où les automobilistes ont été immobilisés à plusieurs reprises. Cette scène a été imposée par les opérateurs privés du transport qui ont trouvé, selon leurs dires, incommode leur déplacement vers la nouvelle gare routière édifiée de l'autre côté de la ville dans la commune de Bedaoud. Nous transportons chaque jour une importante population de toute la région Est de la Relizane, soit d'Oued R'hiou, Djidiouia, H'madena, Oued Djemaâ, Oued Slam, Mendès et Zemmoura sans compter celle de l'Ouarsenis ou du Dahra et nous voilà surpris pour cette décision unilatérale de nous transférer vers la gare de «Mériama» (Bendaoud) tonnait un transporteur non sans ajouter «c'est une pénalisation pour notre clientèle appelée à se déplacer vers l'ouest pour revenir vers l'est avec tout ce que cela peut constituer comme charge». «Allons-nous augmenter la tarification pour les quelques kilomètres qu'on aura à parcourir de plus?», se demandera un autre. Mécontentements Alors vont-ils regagner, vont-ils camper sur leur position ? De l'autre côté, ce sont des dizaines de jeunes de la commune de Bendaoud qui ont assiégé la gare et y ont interdit tout accès. Les mécontents ont protesté, selon certains, pour dénoncer la manière avec laquelle a été faite l'opération de recrutement des chauffeurs et des receveurs pour nouvelle entreprise de transport inaugurée dernièrement par le ministre lors de sa visite à Relizane. «On est des enfants de la commune et on a nourri d'énormes espoirs pour trouver un poste au niveau de cette gare routière et nous voilà surpris que tous les chauffeurs ont été recrutés d'ailleurs», a clamé un jeune en pointant du doigt l'ANEM (l'Agence Nationale de l'Emploi). «Nous sollicitions l'intervention pour lever tout équivoque à ce sujet», conclut un autre. Du côté de la direction des transports et de l'Union nationale des commerçants et des artisans algériens (UNCGA) c'est le black out.