Outre le passage en revue du budget primitif de la wilaya, la quatrième session ordinaire de l'APW s'est penchée sur les systèmes éducatif, professionnel et universitaire. La commission de l'éducation et de la formation a présenté devant les élus un rapport de 26 pages qui met en relief les réalisations dont a bénéficié le secteur, et ce, depuis 1999. Il ressort de ce rapport que le nombre des établissements scolaires a atteint les 423, dont 9 nouvellement réceptionnés. Ce sont les écoles primaires qui se détachent du lot, avec 327 établissements, suivis des collèges (75) et lycées (28), sans parler d'une annexe à Henchir Toumghoui. Concernant les écoles fermées, elles sont au nombre de 20, et ce, bien que la situation sécuritaire ce soit améliorée de façon notable. Faute d'être exploitées, lesdites écoles ont subi des dégradations. Il appartient aux APC d'entreprendre leur réfection, si on ne veut pas que ces établissements tombent complètement en ruine. Toujours concernant le volet des réfections, au moins 40 établissements ont bénéficié de cette opération, grâce à l'apport de la wilaya. Il en reste 114 qui attendent des opérations d'entretien ou de rénovation. Tous paliers confondus, le nombre de scolarisés a atteint les 141 915 élèves, alors que l'année passée, il a été enregistré 143 930. C'est au niveau des cycles primaire et moyen où la baisse est enregistrée, tandis que le secondaire a connu une hausse de 707 élèves. C'est précisément dans les lycées où la surcharge des classes pose un vrai problème, puisque certaines comptent jusqu'à 50 élèves. Pour ce qui est des cantines scolaires, il ressort, selon le rapport, qu'il en existe 259, sans parler de celles des internats et des demi-pensionnats. Plus de 47 000 en bénéficient. Le repas par élève est passé ainsi de 17 à 20 DA. Au cours de l'exercice précédent, il a été accordé un budget de 8000 millions de dinars pour leur fonctionnement. Il apparaît que certaines cantines souffrent du manque de moyens. Cela sans parler des cantines qui ne répondent pas aux normes requises, pour une restauration de qualité. En effet, rares sont les cantines qui disposent de réfrigérateur. Ainsi, malgré l'aide de la wilaya, il a été relevé que la qualité du repas ne s'est pas améliorée. Y a-t-il mauvaise gestion de la part de certains chefs d'établissement ou bien faut-il mettre cela sur le compte du budget alloué aux cantines ? Selon le rapport de la commission, certains directeurs gèrent à leur guise les cantines, comme s'il s'agissait de leurs propres biens. Ladite commission demande que soient contrôlées certaines cantines et que des échantillons soient prélevées, tout comme elle demande que soit recensé le nombre des élèves bénéficiaires. La santé a été l'autre volet sur lequel l'attention de la commission a été focalisée. Beaucoup de lacunes existent de ce côté là. Il existe seulement 20 unités de dépistage pour une population scolarisée de 141 915 élèves. Pour lesdites unités, on ne compte que 20 médecins permanents, 4 travaillant à temps partiel, 3 chirurgiens-dentistes, 1 psychologue et 29 paramédicaux. Les équipements dont disp sent les 20 unités sont jugés insuffisants..