L'image de Sétif n'est plus, faut-il le rappeler, belle et propre comme elle l'était jadis. La dégradation effrénée du cadre de vie a offusqué le wali ayant dans une première étape exigé un état des lieux. Les services de la wilaya, chargés de l'opération ont mis à nu les tares de la séculaire cité, pataugeant à cause de la démission de ses gestionnaires dans la boue et la gadoue. Afin de mettre un terme à ces innombrables carences qui mettent, dans certains cas, la santé et la vie des citoyens en danger, le chef de l'exécutif a mis en demeure les locataires de l'hôtel de ville - longtemps occupés par des turbulences internes - à travers 4 correspondances transmises (28 décembre 2005, 2, 9 et 21 janvier 2006) au chef de daïra. Ainsi le wali a plus que jamais l'équipe communale en point de mire, nous dit-on. Après avoir cédé leurs prérogatives et inspections des quartiers à l'administration, va-t-elle se mettre au travail, rien que pour éviter les limogeages attendus et demandés par une partie de la population qui n'a cessé de dénoncer cette descente aux enfers.