Les portes des établissements scolaires sont restées fermées hier dans plusieurs wilayas de l'Est après un week-end prolongé marqué par des intempéries et de fortes chutes de neige. A Constantine, Mila, Jijel et Khenchela, les chemins menant aux écoles, CEM et lycées, étaient impraticables, et surtout dangereux, notamment dans les cités situées sur les hauteurs. A Constantine, ce n'est qu'hier vers 10h que la direction de l'éducation a décidé de réagir, après avoir fait le constat de la situation. Sur les ondes de la radio locale, le porte-parole de cette institution a appelé les élèves à rester chez eux pour éviter tout désagrément, mais surtout pour ne pas revivre les scénarios des incidents que la ville a connus en 2005 où plusieurs blessés suite à des chutes et au jets de boules de neige ont été enregistrés parmi les écoliers. Il faut noter aussi que cette situation exceptionnelle rend les déplacements difficiles en l'absence de moyens de transport, surtout que bon nombre d'enseignants et d'élèves parcourent chaque jour plusieurs kilomètres pour rejoindre leurs établissements, notamment dans les localités éloignées. Pareille situation a été enregistrée dans les communes de la wilaya de Mila où le directeur de l'éducation, Amor Benflis, a indiqué que cette «mesure de suspension temporaire des cours est somme toute logique et obéit au fait que de nombreuses défaillances, tant du côté des potaches que celui des instituteurs, sont signalées à travers toute la wilaya». Et d'ajouter : «Les classes rouvriront leurs portes dès l'amélioration des conditions climatiques.» Le même appel a été reçu par les élèves et les enseignants de la wilaya de Jijel et de Khenchela où les autorités de la wilaya ont décidé de faire de la journée d'hier un jour de repos exceptionnel. A Souk Ahras et dans certaines localités de Guelma, rares étaient les élèves qui ont bravé le mauvais temps pour se rendre, hier, à l'école, au CEM ou au lycée.