En dépit des récurrentes interpellations de la part des élus et des usagers, l'élargissement du tronçon de la RN11 qui dessert la partie orientale de la wilaya n'en finit pas de s'allonger. Entamée dans le cadre du programme présidentiel de relance économique, une opération d'envergure avait été projetée afin de relier la ville de Ténès, sur 160 km, par une autoroute. Mais très vite les promesses se transformeront en cauchemar pour les habitants du Dahra. De nombreux élus de la précédente APW avaient tout de même suggéré la construction d'une double voie. Mais personne ne voudra prendre en considération leurs légitimes doléances, préférant procéder à de simples replâtrages, en gommant quelques virages trop dangereux et en élargissant quelques ouvrages d'art. C'est pourquoi, depuis plus de 4 années, de nombreux tronçons ont été complètement refaits tandis que les chantiers de confection de rares ouvrages s'éternisent, au point d'importuner davantage les usagers. En effet, en attendant la livraison des ponts, les usagers sont obligés d'emprunter des passages sans aucun revêtement. Ce qui engendre de gros inconvénients provoqués par les nuages de poussière durant l'été et la boue durant l'hiver. Mais plus que la qualité de la route, c'est la durée des travaux qui entame le moral de la population qui voit ses rêves d'une route digne du 21ème siècle remisés aux calendes grecques. Il semblerait que, dans les projets en cours, il est prévu le dédoublement de la partie reliant la plage de Sokhra à partir de l'université de Kharrouba, sur une distance de 12 km. Il s'agirait d'une double voie qui devrait enjamber le Chéliff grâce à un nouveau pont d'une longueur de 250 mètres. Un projet qui devra résoudre le problème de la traversée de l'agglomération qui s'étale des deux côtés des berges du Chéliff sur plus d'un km et qui est jalonnée par 10 ralentisseurs.