Caravane de solidarité au profit des victimes du froid Comme pour le mois de Ramadhan, le grand froid génère cet hiver un élan de solidarité particulier dans la wilaya de Bordj Bou Arréridj. Aux côtés des associations caritatives qui multiplient leurs actions et leurs appels aux dons, le voisinage et la collectivité s'organisent autour des personnes isolées et fragilisées, et aussi les familles dont les moyens ne permettent pas de se chauffer correctement. Vêtements, plats chauds, hébergement…les Bordjiens n'hésitent pas à s'investir personnellement dans des actions de proximité, conscients d'être nécessaires «au maillage de la solidarité nationale», dit Nacer Boudèche, qui prend en charge plusieurs familles sans ressources suffisantes pour chauffer leur logis. Pour leur part, les services de la DAS de Bordj Bou Arréridj se sont mobilisés depuis le début de la vague de froid pour venir en aide aux citoyens dans le besoin et aux sans-abri, en lançant, avant-hier, une campagne de solidarité. Des camions chargés d'importantes quantités de denrées alimentaires, de vêtements et de couvertures en laine ont quitté la direction de l'action sociale à destination de plusieurs localités de la région qui ont connu une vague de froid de grande ampleur accompagnée d'importantes chutes de neige.
Les habitants d'Ouled Boushab réclament du gaz butane Les habitants du village Ouled Boushab, dans la commune d'El Hamadia, à 15 km au sud du chef-lieu de la wilaya de Bordj Bou Arréridj, ont bloqué la route, hier, pour réclamer du gaz butane et le raccordement de leur village au gaz naturel. «Nous souffrons du manque de ce produit qui est devenu vital pour nous durant cette période hivernale», disent les habitants. «On ne peut pas couper du bois, ni s'offrir du gasoil, trop cher, et maintenant c'est le gaz butane qui est devenu un autre souci», ajoutent-ils. Les autorités locales disent que le gaz butane est disponible et que le centre d'enfûtage de Bordj Bou Arréridj travaille H24; mais c'est un problème de revendeurs; ils ont laissé s'accentuer la demande pour élever les prix. En effet, selon certains villageois, les gens sont obligés d'acheter une bonbonne de gaz à 1000 DA. «Je n'ai pas le choix si je veux manger chaud », dira cet enseignant du village