Dix-sept personnes ont été tuées au Yémen lors d'affrontements entre des membres d'Al Qaîda et des hommes armés, hier, au sud-est de Sanaa, où une tribu entend combattre le réseau extrémiste qui avait brièvement contrôlé une ville de la région. Les heurts, qui se sont poursuivis par intermittence dans l'après-midi, ont éclaté après la mort d'un chef local d'Al Qaîda, Tarek Al Dahab, tué par balle par son demi-frère Hizam, à Al Masanah, fief de la famille dans la province de Bayda, ont indiqué des sources tribales. Leur frère Majed et leur neveu Ahmad figurent parmi les 17 personnes tuées, selon une source, ajoutant qu'ils avaient péri à leur domicile dans un bombardement des partisans de Tarek. Aucune explication n'a été fournie à cette guerre fratricide qui a coûté la vie à 17 personnes de différentes tribus. La situation politique, sécuritaire et humanitaire dans le pays ne cesse de se détériorer depuis le début du soulèvement populaire, il y a une année, ouvrant grand le champ aux groupes d'Al Qaîda et à la lutte pour le pouvoir entre les différentes tribus armées.