Les étudiants en génie maritime bloquent, depuis dimanche, les portes d'accès aux locaux d'enseignement et administratifs de l'Institut de Génie Civil et Mécanique (IGCMO). 5 points font l'objet de leurs revendications. Il s'agira, pour ces protestataires, de constituer une équipe mixte composée de représentants des étudiants et de l'administration, de soumettre le problème du génie maritime au conseil d'administration de l'USTO, de créer une commission d'équivalence entre le génie mécanique et le génie maritime. Il s'agira, pour les 2 autres points, de prévoir une rencontre entre l'administration et les étudiants en vue d'étudier les problèmes résultant de la grève et, enfin, de créer un comité pour la préparation d'une journée nationale sur le génie maritime et, ce, en présence de professionnels. Pour M.Boudia, vice-recteur chargé de la pédagogie à l'Université des Sciences et de la Technologie Mohammed Boudiaf d'Oran (USTO), tous les problèmes ayant trait au volet pédagogique ont été pris en charge, madame la rectrice ayant même saisi le ministre par correspondance lui faisant part des protestations des étudiants de la filière du génie mécanique. Des mouvements de contestations spontanés, écrit-elle, et non revendiqués ouvertement par les organisations organisées portent un préjudice important aux activités pédagogiques de notre université. Ils sont motivés par les difficultés qu'éprouvent nos diplômés de cette filière à trouver un emploi en relation avec leur formation. En fait, est-il toujours écrit, ni le secteur de la Fonction publique ni celui du privé, ne reconnaissent cette filière et bon nombre de nos lauréats doivent se contenter d'un emploi dans une autre branche d'activité et avec une qualification moindre. Madame la Rectrice, dans sa correspondance au ministre, reconnaît qu'il n'y à rien de plus démoralisant pour un jeune qui commence ses études dans une filière qu'il a choisie en raison de son caractère professionnel est d'apprendre de la bouche de ses aînés que la Fonction publique ne reconnaît pas cette filière. Une correspondance qui, selon M.Boudia, atteste de la bonne volonté affichée par notre université à solutionner le problème de nos étudiants.