Un déficit énorme de taxis menant de Aïn Smara au centre-ville de Constantine a été remarqué ces derniers jours, d'autant plus que le transport en commun est insuffisant dans cette commune. Pour éviter les vieux bus de la ligne d'Elfedj, lesquels passent une éternité sur la route, la plupart des habitants de cette commune recourent aux taxis. Ces derniers profitent du fait que les gens soient pressés pour exiger 300 DA pour un trajet de 17 km. Beaucoup de chauffeurs de taxi favorisent la ligne de Hricha Ammar, banlieue de Aïn Smara, qui non seulement rapporte plus, mais évite un long trajet et les embouteillages à Constantine. Cette situation s'aggrave les lundis, jour du marché hebdomadaire de Aïn Smara, avec un afflux important de personnes. «Les taxis clandestins sont notre seule solution», explique un habitant de la commune. Avec 50 DA par place, ces fraudeurs deviennent des «secouristes», vu qu'ils conduisent leurs clients jusqu'à la place des Martyrs, contrairement aux «taxieurs» légaux, qui demandent 40 DA mais s'arrêtent à la station Khmisti.